Castillon-la-Bataille

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Castillon (Gironde))

Castillon-la-Bataille
Castillon-la-Bataille
Mairie de Castillon-la-Bataille.
Blason de Castillon-la-Bataille
Blason
Castillon-la-Bataille
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Libourne
Intercommunalité Communauté de communes Castillon-Pujols
(siège)
Maire
Mandat
Jacques Breillat
2020-2026
Code postal 33350
Code commune 33108
Démographie
Gentilé Castillonnais
Population
municipale
3 279 hab. (2021 en augmentation de 6,81 % par rapport à 2015)
Densité 577 hab./km2
Population
agglomération
6 966 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 44° 51′ 15″ nord, 0° 02′ 36″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 104 m
Superficie 5,68 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Castillon-la-Bataille
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Coteaux de Dordogne
(bureau centralisateur)
Législatives Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Castillon-la-Bataille
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Castillon-la-Bataille
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Voir sur la carte topographique de la Gironde
Castillon-la-Bataille
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Castillon-la-Bataille
Liens
Site web castillonlabataille.fr

Castillon-la-Bataille est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Castillon-la-Bataille est située dans l'est du département de la Gironde, au confluent de la Dordogne et de la Lidoire, entre Libourne et Sainte-Foy-la-Grande. Avec deux communes limitrophes, elle forme une petite agglomération : l'unité urbaine de Castillon-la-Bataille.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Belvès-de-Castillon, Lamothe-Montravel, Saint-Michel-de-Montaigne, Mouliets-et-Villemartin et Saint-Magne-de-Castillon.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est bordée au sud sur près d'un kilomètre et demi par la Dordogne, face à Mouliets-et-Villemartin. Son affluent de rive droite la Lidoire borde intégralement le flanc oriental de la commune sur près de six kilomètres, face à Saint-Michel-de-Montaigne et Lamothe-Montravel. Affluent de rive droite de la Lidoire, le ruisseau de la Brande baigne le nord-est de la commune sur environ 750 mètres. Autre affluent de rive droite de la Dordogne, le Rieuvert arrose le sud-ouest du territoire communal sur un kilomètre et demi.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 822 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Émilion à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 798,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Natura 2000[modifier | modifier le code]

La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Castillon-la-Bataille[9],[10]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[11].

ZNIEFF[modifier | modifier le code]

Castillon-la-Bataille fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[12],[13], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Castillon-la-Bataille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Castillon-la-Bataille, une agglomération inter-départementale regroupant 4 communes[18] et 6 966 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[19],[20]. La commune est en outre hors attraction des villes[21],[22].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (54,9 %), zones urbanisées (26,5 %), forêts (11,5 %), prairies (4,8 %), eaux continentales[Note 2] (2,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Castillon-la-Bataille est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne et la Lidoire. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1991, 1992, 1993, 1999, 2005, 2008 et 2009[26],[24].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[27].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Castillon-la-Bataille.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 291 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 291 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[24].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage sur la Dordogne de classe A[Note 3] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[31]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[32].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune provient du mot latin castellum devenu castel et qui désigne un emplacement doté d’un « château » fortifié[33]. Elle a fusionné avec Capitourlan le 1er vendémiaire de l'an XII[34].

La commune de Castillon-et-Capitourlan est devenue Castillon-la-Bataille en 1953[35].

En gascon, le nom de la commune est Castilhon e Capitorlan.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Il semble que le site ait été utilisé par un établissement romain. De petits objets de l'époque de l'occupation romaine ont été découverts sur les sites de l'ancienne et de la nouvelle église.

Haut Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au passage de la Dordogne, en 732, les troupes d'Abderame défont celles de Eudes, duc d'Aquitaine.

Les premiers documents disponibles sur la commune illustrent le rôle des vicomtes de Castillon qui dans le dernier quart du XIe siècle se distinguent dans leur travail de rénovation ou de fondation de différents établissements religieux comme Saint-Florent de Castillon[36].

On trouve un Pierre de Castillon, fondateur de l'abbaye de Faize (canton de Lussac) en 1137, compagnon de Richard Cœur de Lion en Terre sainte en 1190.

Guyenne anglaise[modifier | modifier le code]

Porte de fer.

Anglaise depuis le mariage d'Aliénor d'Aquitaine et de Henri II Plantagenet, Castillon passe sous domination française en 1223, puis revient sous l'autorité des rois d'Angleterre en 1259. À la suite des révoltes[Quand ?] des barons de Guyenne contre Simon de Montfort, l'ancienne famille de Castillon perd sa vicomté. La seigneurie passe à la fin du XIVe siècle aux comtes de Foix, en la personne de Jean de Grailly, captal de Buch.

Sainte-Foy et Castillon sont conquises par Raoul de Nesles mais, le , dans l'église collégiale de Saint-Émilion, se passe l'acte solennel de restitution de toute la province aux agents du roi d'Angleterre.

En 1377, Louis Ier, duc d'Anjou et fils du roi Jean II le Bon, après avoir pris Bergerac et Sainte-Foy, assiège Castillon qui se défend pendant quinze jours.

En 1451, le bâtard d'Orléans, Jean de Dunois, fait la conquête de Bordeaux, et Castillon, comme toute la Guyenne, passe sous la domination de Charles VII. Le vicomte Gaston de Foix refuse de se rallier et s'exile en Espagne. Jean de Foix, fils de Gaston, entre dans la ligue des seigneurs bordelais qui rappellent les Anglais conduits par Talbot (1452). Charles VII forme alors une armée commandée par Jean Bureau, grand maître de l'artillerie. Talbot, qui est à Bordeaux, est prié d'aller à sa rencontre. La bataille de Castillon a lieu le et voit la victoire des Français, mettant ainsi fin à la guerre de Cent Ans.

Depuis 1977, une reconstitution de la bataille de Castillon est réalisée chaque année par le metteur en scène spécialiste des spectacles à grand déploiement, Eric Le Collen.

Jean de Foix, exilé en Angleterre, confirmera plus tard les privilèges des Castillonnais, parmi lesquels le droit d'élire un maire et deux jurats. Louis XI permettra à Jean de Foix de rentrer en possession de ses domaines.
Vers le milieu du XVIe siècle, la vicomté de Castillon passe de la maison de Foix à celle de Turenne.

Guerres de religion[modifier | modifier le code]

C'est à cette époque que se répand la doctrine luthérienne qui gagne de nombreux adeptes à Castillon qui envoie des missionnaires répandre la nouvelle religion.
Un peu plus tard, Blaise de Montluc s'étant rendu maître de ce « repaire d'hérétiques » en confie la garde à son capitaine Terride dont les exactions font basculer la population dans le parti de Henri de Bourbon et du prince de Condé. À la suite de quoi, en 1586, le duc de Mayenne Charles de Lorraine vient pour reprendre la ville. Après deux mois d'âpres et longs combats et une épidémie de peste, les défenseurs de la ville demandent une reddition honorable. Le duc de Mayenne entre dans la ville, fait rechercher les habitants, en trouve 22 et les fait pendre quelques jours plus tard.
En 1588, le vicomte de Turenne reprend Castillon à la faveur d'une attaque surprise, à l'aide de 300 hommes. La ville est accordée comme place de sûreté aux religionnaires. L'abjuration d'Henri IV ayant mécontenté les protestants, l'édit de Nantes les lui réconcilie.
Les guerres de religion se ravivent en 1621. Castillon est épargnée par le conflit. En 1622, à l'occasion de son passage, Louis XIII demande et obtient de Henri de la Tour, vicomte de Turenne et de Castillon, que l'on rase le château. À la mort du maréchal de Turenne (1623), c'est son neveu, Godefroy Maurice de La Tour d'Auvergne, qui hérite de ses biens en Guyenne. Exécuteur testamentaire, avec son frère Emmanuel, cardinal de Bouillon, ils s'engagent à faire une rente de 1 000 livres au bénéfice des pauvres de la terre qui se convertiraient à la foi catholique. La révocation de l'édit de Nantes et l'émigration protestante laissent cette rente sans emploi. Elle sera plus tard utilisée pour bâtir l'église[37].

XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Église de Castillon-la-Bataille.

Le 3 décembre 1719, le duc de Bouillon vend les vicomtés de Castillon à Antoine Bonnet de Talmont qui les revendra en 1731 à André-François-Benoit Leberthon, premier président au parlement de Bordeaux. En 1735, Charles-Godefroy de La Tour d'Auvergne obtient du roi Louis XV l'autorisation de construire l'église et l'hôpital. À la Révolution de 1789, l'hôpital est transformé en hôtel de ville. André Leberthon, fils du précédent, perd ses droits seigneuriaux et vend ses propriétés en 1795.

À la formation du département de la Gironde en 1790, Castillon devient chef-lieu de canton du district de Libourne.

XIXe et XXe siècles[modifier | modifier le code]

Le , en commémoration du 500e  anniversaire de la bataille de 1453, Castillon-et-Capitourlan devient Castillon-la-Bataille[38].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  mars 1971 Marceau Ourtigues    
mars 1971 mars 1977 Jacques Boyer-Andrivet UDF, PR Maire de Saint-Pey-de-Castets (1949-1971), conseiller général (1970-1990),
député (1966-1968), sénateur (1971-1980 et 1987-1989)
mars 1977 mars 1989 Marcel Jouanno PS  
mars 1989 mars 2008 Michel Jouanno PS Conseiller régional
mars 2008 mars 2014 Michel Holmière UMP  
mars 2014 En cours Jacques Breillat UMP-LR Cadre supérieur
Conseiller départemental (2015-)

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au 26 novembre 2012, Castillon est jumelée[39] avec :

Population et société[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Castillonnais[40].

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[42].

En 2021, la commune comptait 3 279 habitants[Note 4], en augmentation de 6,81 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 5202 5802 1332 7872 8972 9603 0093 0403 213
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 0883 5173 5973 6563 0843 0912 9542 9653 146
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 2723 1173 0372 7032 9623 0993 1203 0713 077
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
3 1083 1023 1663 2073 0203 1133 1482 8863 160
2021 - - - - - - - -
3 279--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

L'agglomération et l'aire urbaine[modifier | modifier le code]

L'unité urbaine de Castillon-la-Bataille (l'agglomération) regroupe trois communes : Castillon-la-Bataille, Saint-Magne-de-Castillon et Lamothe-Montravel en Dordogne[45].

L'aire urbaine s'étend sur les trois mêmes communes[46].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Chaque été, a lieu une reconstitution historique de la bataille qui mit fin à la guerre de Cent Ans en 1453 (voir Bataille de Castillon).

De nombreuses manifestations sont organisées sous l'égide de l'office de tourisme[47].

Sports[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Gare de Castillon-la-Bataille.

Emploi : entre 1990 et 1999 le canton de Castillon-la-Bataille a connu une croissance significative essentiellement due au secteur tertiaire dynamisé notamment par les activités de prestations viticoles.[réf. souhaitée]

Castillon-la-Bataille participe à partir de 2022 à l'expérimentation « Territoires zéro chômeur de longue durée »[48].

Viticulture[modifier | modifier le code]

La ville de Castillon-la-Bataille donne son nom à l'appellation côtes-de-castillon. Le vignoble s'étend sur 2 850 ha sur neuf communes. Cette appellation s'est distinguée de l'appellation Bordeaux en 1989.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes

Les armes de Castillon-la-Bataille se blasonnent ainsi :

De gueules à la croix cousue d'azur chargée d'un château de trois tours d'argent ouvertes et ajourées de sable, celle du milieu, plus haute, donjonnée de deux tourelles aussi d'argent ajourées aussi de sable, cantonnée de quatre fleurs de lys d'or.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[30].
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Castillon-la-Bataille sur Géoportail, consulté le 4 mai 2015.
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Castillon-la-Bataille et Saint-Émilion », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-Émilion » (commune de Saint-Émilion) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Saint-Émilion » (commune de Saint-Émilion) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. - FR7200660 - La Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
  10. Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
  11. Espèces, INPN, consulté le .
  12. [PDF] - La Dordogne (Identifiant national 720020014), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
  13. Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
  14. Espèces, INPN, consulté le .
  15. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  17. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Unité urbaine 2020 de Castillon-la-Bataille », sur insee.fr (consulté le ).
  19. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  24. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Castillon-la-Bataille », sur Géorisques (consulté le ).
  25. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  26. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  27. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  28. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  29. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Castillon-la-Bataille », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  30. Article R214-112 du code de l’environnement
  31. « barrage de Bort-les-Orgues », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
  32. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  33. Castillon-la-Bataille sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 4 mai 2015.
  34. Fernand Guignard, Histoire de Castillon-sur-Dordogne (l'une des filleules de Bordeaux) et de la région castillonnaise : depuis les origines jusqu'à 1870, 1912, p. 487.
  35. "33108 Castillon-la-Bataille", INSEE.
  36. Frédéric Boutoulle, Les vicomtes de Castillon et leur dominium (XIe -début XIIIe siècle), Presses universitaires du Mirail, (lire en ligne), p. 103–114.
  37. M. Piganeau, Archives historiques du département de la Gironde, 1860, tome 2.
  38. https://www.castillonlabataille.fr/decouvrir-castillon/histoire/#:~:text=En%201953%20Castillon%2C%20pour%20le,de%20%C2%AB%20Castillon%20la%20Bataille%20%C2%BB.
  39. JUmelages de Castillon-la-Bataille sur l'atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures du ministère des Affaires étrangères, consulté le 18 janvier 2013.
  40. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 8 juillet 2014.
  41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  42. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  45. « Unité urbaine de Castillon-la-Bataille (00257) », Insee (consulté le ).
  46. « Aire urbaine de Castillon-la-Bataille (502) », Insee (consulté le ).
  47. Site de l'office de tourisme.
  48. Elisabeth Borne et Brigitte Klinkert, « Arrêté du 15 avril 2022 habilitant les territoires pour mener l'expérimentation « territoires zéro chômeur de longue durée » », sur Légifrance, (consulté le ).
  49. « Église Saint-Symphorien », pop.culture.gouv.fr, consulté le 9 janvier 2022.
  50. https://www.purepeople.com/article/maison-de-stars-julie-andrieu-sa-maison-de-campagne-eloignee-paris-qu-elle-a-mis-10-ans-a-trouver_a520368/1

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques Reix, Gabariers et bateliers de la Dordogne, Fanlac, 2003.
  • Jacques Reix, Libération Sainte-Foy-Castillon 1943-1944, Itinérances, 2014 (ISBN 978-2-9547839-0-1).