Danielle Bleitrach

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Danielle Bleitrach
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Danielle Bleitrach (née en 1938) est une universitaire, sociologue, journaliste, essayiste et romancière française[2]. Elle a publié, principalement en collaboration, divers ouvrages sur la classe ouvrière, le mouvement ouvrier, l'urbanisation, l'Amérique latine, le nazisme.

De 1981 à 1996, elle a été membre du comité central du Parti communiste français puis du comité national de ce parti. Elle a été rédactrice en chef adjointe de l'hebdomadaire communiste Révolution et a collaboré aux revues La Pensée, Les Temps modernes et Le Monde diplomatique[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Danielle Bleitrach est née en 1938 dans une famille juive. Sa petite enfance est, selon ses mots, « marquée par le peur, la fuite devant le nazisme »[4]. En septembre 1943, réfugiée avec sa famille à Cannes pendant l'Occupation, elle échappe de peu à une rafle opérée par la Gestapo au Palace Bellevue où sont logés des réfugiés[5].

Après des études secondaires à Marseille dans les années 1950, elle est étudiante au centre universitaire d'Aix-en-Provence dans la décennie suivante. Elle décroche une licence d'histoire suivie en 1966 d'un diplôme d'études supérieures. Le titre de son mémoire est « Étude iconographique du prieuré de Saint-Paul-de-Mausole et de l'abbaye de Montmajour. Essai d'analyse des mentalités religieuses à travers la sculpture médiévale »[6]. La Revue d'histoire de l'Église de France, en 1967, porte l'appréciation suivante : « Ce ne sont, certes, pas des cloîtres peu connus qui ont été choisis dans ce travail puisqu'il s'agit de ceux de Montmajour et de Saint-Paul de Malosse. Mais la description des cloîtres et des chapiteaux est bien faite et l'essai d'études des mentalités intéressant. »[7].

Après un premier et bref mariage, qui se termine par un divorce, elle vit avec Pascal Fieschi, de trente ans son aîné, responsable du PCF et syndicaliste de la CGT à Aix-en-Provence, ainsi qu'ancien déporté à Dachau, qu'elle a rencontré en 1958[8],[9]. Il meurt en septembre 1986. Ils ont un fils ensemble, Jean-Léo Fieschi, qui mourra en 2013.

Carrière universitaire[modifier | modifier le code]

Sa thèse de 3e cycle en sociologie urbaine, soutenue en 1972 au Centre d'Aix de l'Université de Provence, avait pour titre Structure sociale et organisation urbaine : les élus locaux et les actions régionales d'aménagement[10].

En 1972-73 et 1973-74, elle a dispensé des cours sur la « sociologie de l'État » à l'Institut d'études politiques de Grenoble[11].

Danielle Bleitrach a fait partie de ce que l'on appelle l'école française de sociologie urbaine d'inspiration marxiste. Elle était rattachée au Laboratoire de sociologie industrielle du département de sociologie et d'ethnologie de l'Université de Provence.

Elle a été maître-assistante puis maître de conférence à l'Université de Provence.

Elle a également été membre du Comité national du Centre national de la recherche scientifique[12].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Danielle Bleitrach déclare avoir adhéré au Parti communiste français à l'âge de 15 ans[13].

Elle a été membre du Comité central du PCF, puis du Comité national de ce parti de 1981 à 1996, date à laquelle elle démissionne pensant que les conditions d'une participation gouvernementale n'étaient pas réunies. En 2003, elle quitte finalement le PCF, tout en se considérant encore comme communiste et dès lors « refuse toute adhésion y compris syndicale ou associative ». Cependant, en janvier 2016, elle décide de ré-adhérer au PCF[14]. Elle le quitte de nouveau au début de l'année 2020[15].

Carrière journalistique[modifier | modifier le code]

Elle a également été rédactrice en chef adjointe[16] de l'hebdomadaire du parti communiste destiné aux intellectuels, Révolution. À ce titre, ses articles sont nombreux et se caractérisent par un esprit polémique mais aussi des observations sur le terrain et la présentation de positionnements théoriques. C'est une tentative de lier sociologie et intervention journalistique. Elle affirme toujours que le militantisme, la pratique de vulgarisation autant que l'intervention action font partie intégrante des sciences dites humaines ou sociales.

Domaines de recherche et intérêts[modifier | modifier le code]

Danielle Bleitrach a co-rédigé plusieurs ouvrages de sociologie sur la classe ouvrière et l'urbain, en particulier :

  • L'usine et la vie : luttes régionales, Marseille et Fos, avec Alain Chenu, Maspero éditeur, 1979 :
Il s'agissait à partir d'une enquête concernant plus de 5 000 ouvriers de la zone de Fos-sur-Mer et de nombreuses entreprises (sidérurgie, pétrole, métallurgie, etc.) de comprendre comment les modes de vie contribuaient à créer des types différenciés d'ouvriers ;
  • Classe ouvrière et social démocratie : Lille et Marseille, avec Jean Lojkine, Ernst Oary (Alain Chenu), Christian Delacroix et Alain Maheu, Éditions sociales, 1981 :
Étude comparative de deux modes de gestion municipale ouvrière. Dans les deux cas il s'agit d'analyser les modes d'hégémonie ouvrière, comment l'organisation, son idéologie a réussi à développer des formes originales de solidarité ;
  • Défaite ouvrière et exclusion, avec Mustapha El Miri, L'Harmattan, 2000 :
En partant de l'étude des trajectoires de 500 rmistes marseillais, il s'agit d'une remise en cause de la notion d'exclusion. Pour les auteurs, l'exclusion manifeste la défaite ouvrière du milieu des années 1980 et elle correspond à la mondialisation qui accroît les inégalités non seulement dans le Tiers monde mais dans les pays industriels avancés car elle pèse sur les salaires en particulier ceux des travailleurs non qualifiés. Chassés de leur pays d'origine, une main-d'œuvre immigrée, souvent d'origine rurale, se heurte à cette situation et la classe ouvrière est défaite, mais aussi se défait, elle est de moins en moins collective : chômage, précarité, l'informel urbain s'étend.

Au début des années 2000, elle crée le blog Changement de Société, qu'elle anime jusqu'à l'été 2010, où elle en laisse la responsabilité à Marc Harpon. En 2011, elle crée un blog personnel, Histoire et Société[17],[18], dans lequel elle collabore avec Marianne Dunlop. C'est un blog de référence où on trouve de nombreuses traductions du russe, de l'espagnol et de l'anglais sur la géopolitique et les transformations de l'hégémonie mondiale, le passage de la domination des Etats-Unis à un monde multipolaire.

En juillet 2019, elle écrit ses mémoires.

L'essayiste, la romancière[modifier | modifier le code]

Elle a également écrit un essai sur les intellectuels (Music hall des âmes nobles), un livre de souvenirs sur son mari (Un bouquet d'orties), et deux romans (L'infortune de Gaspard et Les enfants du mauvais temps).

Liste de publications[modifier | modifier le code]

Danielle Bleitrach fait partie des 378 chercheurs en sciences sociales et humaines répertoriés avec leurs principales publications respectives dans le Recueil bibliographique en sciences humaines et sociales de Serigne Magaye Cissé (2013)[19].

Livres et chapitres de livres[modifier | modifier le code]

  • avec Alain Chenu et Paul Bouffartigue, Production et consommation dans la structuration des pratiques de déplacement : les modes de vie des ouvriers dans les zones industrielles de Fos et de Vitrolles, Centre de recherche d'économie des transports, Université d'Aix-Marseille, 1977, 370 p.
  • avec Alain Chenu, L'usine et la vie : luttes régionales : Marseille et Fos, Paris, François Maspéro, collection « Luttes sociales », 1979, 217 p.
  • avec Jean Lojkine, Ernest Oary, Roland Delacroix, Christian Mahieu, Classe ouvrière et social-démocratie : Lille et Marseille, collection « Problèmes », Paris, Éditions sociales, 1981, 329 p.
  • avec Dominique Bari, Pierre Durand, Anne Etchégarray, et alii, Aujourd'hui les femmes, présentation de Gisèle Moreau, Paris, Éditions sociales, 1981, 233 p.
  • avec Gaston Plissonnier, Une vie pour lutter : entretiens avec Danielle Bleitrach, Paris, Éditions sociales, 1984, 223 p.
  • Le Music-hall des âmes nobles : essai sur les intellectuels, Paris, Éditions sociales, 1984, 190 p. (essai)
  • Un bouquet d'orties, Paris, Messidor, 1990, 212 p. (livre de souvenirs)
  • Les infortunes de Gaspard, Paris, Messidor, 1991, 260 p. (roman)
  • Les enfants du mauvais temps, Paris, Scandéditions, 1993, 420 p. (roman)
  • avec Mustapha El Miri, Défaite ouvrière et exclusion, L'Harmattan, 2000, 220 p.
  • avec Viktor Dedaj, Cuba est une île, avec la participation de Jacques-François Bonaldi, Éditions Le Temps des cerises, 2004, 272 p. (traduit en espagnol en 2005 par Maira Góngora Ricardo et publié sous le titre Cuba es una isla par Ediciones De Intervención Cultural en 2005)
  • avec Viktor Dedaj and Maxime Vivas, Les États-Unis de Mal Empire, ces leçons de résistance qui nous viennent du Sud, Éditions Aden, 2005, 285 p. (traduit en espagnol en 2007 by Aurora Fibla Madrigal and publié sous le titre Estados Unidos o el imperio de mal en peor aux éditions José Martí, La Havane, en 2006)
  • avec Jacques-François Bonaldi, Cuba, Fidel et le Che, ou l’aventure du socialisme, Éditions Le Temps des cerises, 2008, 457 p.
  • avec Maryse Marpsat, Pierre Concialdi, Catherine Delcroix, Maryse Esterle-Hedibel, Liane Mozère, Sociologie de la pauvreté, General Books LLC, 2010, 34 p.
  • avec Richard Gehrke, Nicole Amphoux and Julien Rebel, Bertolt Brecht et Fritz Lang. Le nazisme n’a jamais été éradiqué, La Madeleine, LettMotif, 2015, 410 p. (essai)
  • avec Marianne Dunlop, URSS vingt ans après : retour de l'Ukraine en guerre, Éditions Delga, 2015, 241 p. (traduit en espéranto sous le titre USSR Dudek Jarojn Poste: Reveno El Ukrainujo En Milito, Bouquinette Callicephale, 2016, 242 p.)
  • Avec Mariane Dunlop, "1917-2017 Staline, Tyran Sanguinaire ou Héros National ?" Éditions Delga, 2017, 191 p.
  • Le temps retrouvé d'une communiste. Mémoires, Éditions Delga, 2019, 327 p.

Articles de revues[modifier | modifier le code]

  • avec Alain Chenu,
    • « Le rôle idéologique des actions régionales d'aménagement du territoire. L'exemple de l'aire métropolitaine marseillaise », in Espaces et Sociétés, 1971, N. 4, pp. 43–55
    • « Aménagement : régulation ou aggravation des contradictions sociales ? », in Aménagement du territoire et développement régional, Grenoble, Documentation française, 1974, vol. 7, pp. 185–214
    • « Les notables et les technocrates », in Cahiers internationaux de sociologie, vol. LXI, 1974, pp. 159–175
    • « L'aménagement : régulation ou approfondissement des contradictions sociales? Un exemple: Fos-Sur-Mer et l'aire métropolitaine marseillaise », in Environment and Planning A, juin 1975, vol. 7, N. 4, pp. 367–391 (résumé)
    • « Modes of domination and everyday life: some notes on recent research », in City, Class and Capital, 1981, pp. 105–114 (traduction en anglais d'une communication à un colloque intitulée Vie quotidienne et modes d'hégémonie, voir section « Communications à des colloques » infra)
    • « Le travail intellectuel dans la production », in La Pensée (Paris), N. 240, juillet-août 1984
  • L'aveu d'Heiner Müller. Entretien avec Maurice Taszman, in Révolution, N. 689, 13, mai 1993, pp. 20–21
  • avec Sophie Bava, « Islam et pouvoir au Sénégal – Les Mourides entre utopie et capitalisme », in Le monde diplomatique, Paris, Karthala, novembre 1995, p. 21
  • « Région métropolitaine et appareils hégémoniques locaux », in Espaces et Sociétés, mars-juin 1977, pp. 5–14
  • « Des changements à prendre en considération », in Cahiers du communisme, février 1980
  • « Jdanov a-t-il changé de camp ? », in La Pensée (Paris), N. 237, janvier 1984, pp. 125–126
  • « Le zapatisme est-il un anti-léninisme ? », in Les Temps modernes, N. 590, octobre-novembre 1996, pp. 1-35
  • « Autour du manifeste » [de Karl Marx], in La Pensée (Paris), N. 313, 1998, pp. 5–88

Communications à des colloques[modifier | modifier le code]

  • avec Alain Chenu, « Vie quotidienne et modes d'hégémonie », 9th world congress of sociology, Uppsala University, Sweden, August 14–19, 1978, 16 p.

Comptes rendus des publications de l'auteur[modifier | modifier le code]

  • in Les Annales de la recherche urbaine, 1978, vol. 1, N. 1, pp. 80-89, Elizabeth Campagnac consacre tout un paragraphe (p. 84) de son article « Mobilité et transformation des modes de vie ouvriers » à sa dette à l'égard des recherches de Danielle Bleitrach et d'Alain Chenu sur les trois principaux types d'ouvriers rencontrés dans un certain nombre d'entreprises de la région de Marseille
  • in Revue d'économie industrielle, 1979, vol. 8, N. 1, pp. 124–129, quelques notes (pp. 128–129) d'A. Dahmani, M. Villard and B. Loustalet, in « Sur quelques ouvrages relatifs à la sidérurgie [note bibliographique] », à propos de D. Bleitrach, A. Chenu, « Aménagement : régulation ou aggravation des contradictions sociales ? » in Aménagement du territoire et développement régional, vol. 7, Grenoble, Documentation française, pp. 186–214
  • in Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, 1984, vol. 39, N. 4, pp. 724–725, compte rendu, par Madeleine Rebérioux, de Danielle Bleitrach et alii, Classe ouvrière et social-démocratie : Lille et Marseille, Paris, Éditions sociales, 1981, 330 p.
  • in Le Mouvement social : bulletin trimestriel de l'Institut français d'histoire sociale, avril-juin 1982, N. 119, pp. 144-146, compte rendu, par Alain Bergougnoux, de Danielle Bleitrach et alii, Classe ouvrière et social-démocratie : Lille et Marseille, Paris, Éditions sociales, 1981, 330 p.
  • in La Pensée, N. 240, juillet-août 1984, pp. 125–126, compte rendu, par Bernard Michaux, de Danielle Bleitrach, Le Music-hall des âmes nobles : essai sur les intellectuels, Paris, Messidor / Éditions sociales, 1984, 190 p.
  • in La Voix du Nord, 11 mai 2015, compte rendu journalistique, par Nicolas André, de Marianne Dunlop and Danielle Bleitrach, URSS, vingt ans après, retour de l’Ukraine en guerre, Éditions Delga, 2015

Article connexe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Notice de la BnF
  2. Salah Hamouri : Lettre de Danielle Bleitrach au président du CRIF, Danielle Bleitrach, mleray.info, 28 décembre 2011.
  3. Cercle Gramsci, Amérique latine : luttes et résistances aujourd'hui, débat organisé par le Cercle Gramsci et l'association France Amérique latine le 24 février 2005 à Limoges : « Daniel Bleitrach est une universitaire, sociologue, qui connaît de près l'Amérique latine. Elle a écrit une dizaine de livres, de nombreux articles dans La Pensée, Les Temps Modernes, Le Monde Diplomatique. [...] Par ailleurs, Danielle Bleitrach a été membre du Comité national du PCF, ainsi que rédactrice en chef adjointe de l'hebdomadaire Révolution. »
  4. Danielle Bleitrach, Lettre de Danielle Bleitrach au président du CRIF, histoireetsociete, 25 décembre 2011 : « je m’appelle Danielle Bleitrach et je suis un professeur d’université à la retraite. Je suis née en 1938 et ma petite enfance a été marquée par la peur, la fuite devant le nazisme. [...] dix huit membres de ma famille ont été déportés, un seul d’entre eux est revenu [...]. »
  5. 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze (revue de l'association française de recherche sur le cinéma), 78, 2016, 15 juillet 2016, compte rendu par François Albera de Danielle Bleitrach, Richard Gehrke, Bertolt Brecht et Fritz Lang. Le nazisme n’a jamais été éradiqué. Sociologie du cinéma, La Madeleine, LettMotif, 2015 : « L’auteure, petite fille, juive réfugiée avec sa famille à Cannes pendant l’Occupation, échappe de justesse à une rafle de la Gestapo au Palace Bellevue (transformé en logements pour réfugiés), grâce à l’action d’un « montreur d’ombres ». On est en septembre 1943. »
  6. Danielle Pereillo-Bleitrach, Étude iconographique du prieuré de Saint-Paul-de-Mausole et de l'abbaye de Montmajour. Essai d'analyse des mentalités religieuses à travers la sculpture médiévale, under the supervision of M. Duby, 1966. Voir Noël Coulet et Louis Stouff, « Chronique : L'histoire de la Provence médiévale à l'université de Provence », in Provence historique, 1974, pp. 491-500, en particulier p. 495. Voir aussi Charles Higounet et alii, « Chronique », in Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, 1967, vol. 79, N. 81, pp. 97-120, en particulier p. 98.
  7. « Chronique », in Revue d'histoire de l'Eglise de France, 1967, Vol. 53, N. 151, pp. 456-468, in particular p. 464.
  8. Les dernières lettres des pendus du procès Slansky, Prague, 1952, in Communisme. Revue d'études disciplinaires, L'Âge d'Homme, No 10, 1986, p. 157 : « Pascal Fieschi, ancien déporté à Dachau, est décédé, annonce L'Humanité le 17-9-1985. Il était le mari de Danielle Bleitrach. »
  9. Danielle Bleitrach, Une page méconnue et dont mon compagnon Pascal Fieschi fut un des héros... Eysses, Histoire et société, March 5, 2013: "C’est en 1958 que je le rencontre, j’avais trente ans de moins que lui, j’avais un jeune mari, il était superbe, notre histoire fit un scandale… Le secrétaire de section de l’époque exprima la réprobation générale en disant « dans une France socialiste on ne volera pas la femme des autres », ce à quoi il répondit : « dans une France socialiste les femmes choisiront elles-mêmes ».
  10. Structure sociale et organisation urbaine : les élus locaux et les actions régionales d'aménagement, thèse de 3e cycle, UER sociologie et ethnologie, Université de Provence, Centre d'Aix, 1972, 2 volumes, 306 p.
  11. Revue française de sciences politiques, 1974, vol. 24, N. 2., p. 515, and 1975, vol. 25, N. 2, p. 386..
  12. Cercle Gramsci, Amérique latine : luttes et résistances aujourd'hui, op. cit.
  13. Danielle Bleitrach, Pourquoi hier j'ai à nouveau adhéré au PCF, PCF - Bassin d'Arcachon et Val de l'Eyre, 30 janvier 2006.
  14. Danielle Bleitrach, Pourquoi hier j'ai à nouveau adhéré au PCF, op. cit.
  15. « Ils ont gagné et j’ai perdu, ce n’est pas plus compliqué que ça… », sur Histoire et société (consulté le )
  16. (en) Danielle Bleitrach, « Amérique latine : luttes et résistances aujourd'hui », Conseil National de la Resistance (consulté le ).
  17. Histoire et société.
  18. Danielle Bleitrach, Pourquoi hier j'ai à nouveau adhéré au PCF, op. cit..
  19. Serigne Magaye Cissé, Recueil bibliographique en sciences humaines et sociales, 1re édition, Connaissances et savoirs, 2013, 520 p., pp. 111-112 (rubrique Danielle Bleitrach).

Liens externes[modifier | modifier le code]