Georg Lukács

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Georg Lukács
Georg Lukács le 3 juillet 1952.
Fonctions
Ministre de l'Instruction Publique
Second Cabinet of Imre Nagy (d)
26 -
József Darvas (en)
Député de l'Assemblée nationale de Hongrie
Législature 1953–1958 (d)
-
Membre de l’assemblée nationale provisoire (d)
-
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 86 ans)
Budapest [1] (Hongrie)
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Lukács GyörgyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Löwinger György BernátVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
Époque contemporaine
Nationalité
Formation
Activités
Enfants
Lajos Jánossy (en)
Ferenc Jánossy (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Partis politiques
Membre de
Influencé par
Lieu de détention
Distinctions
Prix Kossuth ()
Prix Kossuth ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Liste détaillée
Prix Kossuth ( et )
Ordre du Drapeau rouge ()
Prix Goethe de la ville de Francfort ()
Médaille du centenaire de la naissance de Lénine (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
  • Histoire et conscience de classe (1923)
  • Le Roman historique (1937)
  • Ontologie de l'être social (1984)
Vue de la sépulture.

Georg Lukács ou György Lukács, né György Löwinger le à Budapest et mort le dans la même ville, est un philosophe marxiste occidental hétérodoxe, sociologue de la littérature hongroise, critique littéraire hongrois d'expression principalement allemande et un homme politique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Georg Lukacs naît György Bernat Löwinger dans une famille de la bourgeoisie juive de Budapest. Il est le fils du banquier d'affaires Jószef Löwinger (Szegedi Lukacs Joszef après son anoblissement, 1855-1928) et de sa femme Adele Wertheimer (1860-1917). Après sa naissance, son père est fait chevalier par l'empire et reçoit le titre de baron, Georg Lukacs devient donc baron par héritage. Son nom devient alors en allemand baron Georg Bernhard Lukacs von Szegedin et en hongrois baron Szegedi Lukacs György Bernat (soit Baron Georges Bernard Lukacs de Szeged).

Georg Lukacs participe très tôt aux cercles intellectuels de Budapest, Berlin, Florence et Heidelberg. Il obtient son doctorat en droit sous la direction de Felix Somló en 1906 à l'université royale hongroise François-Joseph à Kolozsvár. En 1909 il achève son doctorat en philosophie à l'université Loránd Eötvös à Budapest sous la direction de Zsolt Beöthy. En 1914 il épouse Jelena Grabenko, une activiste politique russe.

Lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale, il est mobilisé au bureau hongrois de la censure. De retour de son service militaire, il écrit en 1916 la Théorie du Roman, un de ses textes les plus célèbres.

En , il adhère au marxisme et entre par la suite au Parti communiste de Hongrie. Il participe à la république des conseils de Hongrie de (dirigée par Béla Kun, dont il est commissaire à l'Instruction).

Après l'échec de ce soulèvement, il s'exile en Autriche, puis à Berlin, et enfin à Moscou à partir de . Il revient en Hongrie en , et devient député et professeur de philosophie.

Il est ministre de la Culture dans le gouvernement d'Imre Nagy en [2]. Après l'échec de l'insurrection de Budapest, qu'il avait soutenue, il est exilé en Roumanie, mais peut revenir en Hongrie en 1957. Il se consacre alors aux questions d'esthétique et de théorie littéraire.

Il est le père adoptif du physicien Lajos Jánossy, membre de l'académie des sciences et père du physicien András Jánossy et de l'économiste marxiste Ferenc Jánossy après avoir épousé leur mère Gertrud Borstieber[3].

Travaux[modifier | modifier le code]

Théorie littéraire[modifier | modifier le code]

Lukács est le précurseur des études sociologiques sur la littérature romanesque. Il a su adopter une perspective qui replace l'œuvre d'art dans son contexte social et historique qu'il s'efforce de reconstituer et d'analyser. Il fut également un farouche défenseur du réalisme en littérature, répudiant notamment le modernisme incarné par des auteurs tels que Kafka, Joyce ou Beckett. Cette partie de son œuvre trouve des prolongements dans celle du sociologue Wolf Lepenies.

Jean-Yves Tadié écrit que « Georg Lukács domine toute la sociologie de la littérature au XXe siècle. »[4].

Il a été lauréat du Goethe-Preis décerné par la ville de Francfort-sur-le-Main en .

Histoire et Conscience de classe (1923)[modifier | modifier le code]

Histoire et conscience de classe est sans doute l'œuvre la plus célèbre de Lukács. Elle est considérée comme l'œuvre fondatrice du marxisme occidental par Maurice Merleau-Ponty (Les aventures de la dialectique) et Perry Anderson (Le marxisme occidental).

Dans cet ouvrage, Lukács fait un concept historique de la théorie de la réification (appelée « fétichisme de la marchandise » dans Le Capital de Marx). Pour Lukács, l'« idéologie » est en réalité une projection de la conscience de classe de la bourgeoisie, qui fonctionne pour empêcher le prolétariat d'atteindre une conscience réelle de sa position sur le plan politique, et révolutionnaire. L'idéologie détermine la forme d'« objectivité », ainsi que la structure de la connaissance elle-même. La vraie science doit atteindre, selon Lukács, la « totalité concrète » à travers laquelle seulement il est possible de penser à la forme actuelle de l'objectivité comme une période historique. Ainsi, les lois dites « éternelles » de l'économie sont rejetées comme l'illusion idéologique projetée par la forme actuelle de l'objectivité (Quel est le marxisme orthodoxe ?, § 3). Il écrit aussi : « C'est seulement lorsque le noyau de l'être s'est montré lui-même comme devenir social que l'être lui-même peut apparaître comme un produit, à ce jour inconscient, de l'activité humaine et cette activité, à son tour, comme l'élément décisif de la transformation de l'être. » (Quel est le marxisme orthodoxe ?, § 5) Enfin, le « marxisme orthodoxe » n'est pas défini comme l'interprétation capitale comme si c'était la Bible ou l'embrassement de certaines « thèses marxistes », mais comme une fidélité à la « méthode marxiste », la dialectique.

Lukács a par la suite renié cet ouvrage, à la suite de sa lecture postérieure des Manuscrits de 1844 (seulement publiés dans les années 1930)[5], et désapprouvé sa réédition, notamment en 1960 lorsque Kostas Axelos en a fait une traduction en français (la lettre de désapprobation fut publiée par la revue Arguments cette même année).

Cet ouvrage a inspiré un certain nombre d'intellectuels marxistes du XXe siècle tels que Guy Debord ou Lucien Goldmann, son « plus astucieux continuateur[6] ». Ce dernier a même avancé que le célèbre essai de Martin Heidegger, Être et Temps, est à comprendre en partie comme une réponse à l'ouvrage de Lukács. Concernant Henri Lefebvre, celui-ci est solidaire de Lukács contre les tracasseries dont il a été l'objet mais désapprouve l'idéalisation du prolétariat perceptible dans Histoire et conscience de classe[7].

Existentialisme ou Marxisme ? (1948)[modifier | modifier le code]

Existentialisme ou Marxisme ? est une œuvre moins connue de Lukács. Le philosophe hongrois polémique avec l'existentialisme, qu'il qualifie de philosophie idéaliste et bourgeoise.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Édition de référence[modifier | modifier le code]

[GW] (de) G. Lukács, Gesammelte Werke, Berlin et Darmstadt, Luchterhand, 1968–1981.

Principales œuvres[modifier | modifier le code]

  • (de) Die Seele und die Formen : Essays, Egon Fleischel, , 373 p.
  • (de) Theorie des Romans, Berlin, Paul Cassirer, , 169 p.
    • trad. fr. : La Théorie du roman (trad. Jean Clairevoye), Gonthier, coll. « Médiations » (no 4), , 200 p.
      Ré-éd. Denoël, 1968 ; Gallimard, 1989
  • (de) Geschichte und Klassenbewußtsein, Berlin, Malik, , 341 p.
    • trad. fr. : Histoire et conscience de classe : Essais de dialectique marxiste (trad. Kostas Axelos et Jacqueline Bois), Paris, Minuit, , 383 p. (lire en ligne)
  • (de) Goethe und seine Zeit : Über die Beziehungen von Dialektik und Ökonomie, Berne, A. Francke, , 207 p.
    • trad. fr. : Gœthe et son époque (trad. Lucien Goldmann et Frank[Qui ?]), Nagel, coll. « Pensées », , 351 p.
  • (de) Der junge Hegel : Über die Beziehungen von Dialektik und Ökonomie, Zürich et Vienne, Europa, , 718 p.
  • (de) Deutsche Literatur im Zeitalter des Imperialismus, Berlin, Afbau, , 83 p.
  • (de) Existentialismus oder Marxismus, Berlin, Afbau, , 183 p.
  • (de) Der russische Realismus in der Weltliteratur, Berlin, Afbau, , 292 p.
  • (de) Deutsche Realisten des 19. Jahrhunderts, Berlin, Afbau, , 307 p.
  • (de) Balzac und der französische Realismus, Berlin, Afbau, , 100 p.
    • trad. fr. : Balzac et le réalisme français (trad. Paul Laveau), Maspero, coll. « Petite Collection », , 110 p.
  • (de) Die Zerstörung der Vernunft, Berlin, Afbau, , 692 p.
    • trad fr. :
      • Édition L'Arche :
        • La Destruction de la Raison (trad. Stanislas George, André Gisselbrecht et Édouard Pfrimmer), vol. 1 : Les Débuts de l’irrationalisme moderne, de Schelling à Nietzsche, L'Arche, coll. « Le Sens de la marche », , 362 p.
        • La Destruction de la Raison (trad. René Girard, André Gisselbrecht, Joël Lefebvre et Édouard Pfrimmer), vol. 2 : L’Irrationalisme moderne de Dilthey à Toynbee, L'Arche, coll. « Le Sens de la marche », , 384 p.
      • Édition Delga :
        • La Destruction de la Raison (trad. de l'allemand par Aymeric Monville), vol. 1 : Nietzsche, Paris, Delga, , 217 p. (ISBN 2-915854-03-3)
          Assorti d'une préface de l'auteur (1966) inédite en français et augmenté des passages « anti-américains » initialement censurés dans la précédente édition française
        • La Destruction de la Raison (trad. de l'allemand par Aymeric Monville), vol. 2 : Schelling, Schopenhauer, Kierkegaard, Paris, Delga, , 270 p. (ISBN 978-2-915854-21-3)
        • La Destruction de la Raison (trad. de l'allemand par Emmanuel Renault, préf. Domenico Losurdo), vol. 3 : De l’après Nietzsche à Heidegger et Hitler, Paris, Delga, , 465 p. (ISBN 978-2-37607-117-4)
  • (de) Beiträge zur Geschichte der Ästhetik, Berlin, Afbau, , 438 p.
    • Comprend l'essai Zur Ästhetik Schillers (1935), traduit en français :
      • Sur l’Esthétique de Schiller (trad. Jean-Pierre Morbois), , 145 p. (lire en ligne)
  • (de) Der historische Roman, Berlin, Afbau, , 161 p.
  • (de) Wider den missvertandenen Realismus : Die Gegenwartsbedeutung des kritischen Realismus, Hambourg, Claassen, , 153 p.
  • Die Eigenart des Ästhetischen, repris dans Ästhetik (1972-76) :
    • (de) Die Eigenart des Ästhetischen, vol. 1, Berlin et Weimar, Afbau, , 814 p.
    • (de) Die Eigenart des Ästhetischen (préf. Günther K. Lehmann), vol. 2, Berlin et Weimar, Afbau, , 944 p.
      • trad. fr. :
        • L'Esthétique : la spécificité de la sphère esthétique (trad. de l'allemand par Jean-Pierre Morbois et Guillaume Fondu), vol. 1, Paris, Éditions critiques, , 920 p. (ISBN 979-10-97331-34-4)
        • L'Esthétique : la spécificité de la sphère esthétique (trad. de l'allemand par Jean-Pierre Morbois), vol. 2, Paris, Éditions critiques, , 952 p. (ISBN 979-10-97331-39-9)
  • Ästhetik :
    • (de) Ästhetik, vol. 1, Neuwied et Berlin, Hermann Luchterhand, , 284 p.
    • (de) Ästhetik, vol. 2, Darmstadt et Neuwied, Hermann Luchterhand, 1972 (?), 298 p.
    • (de) Ästhetik, vol. 3, Neuwied, Hermann Luchterhand, 1972 (?), 214 p.
    • (de) Ästhetik, vol. 4, Neuwied, Hermann Luchterhand, , 278 p.
  • (de) Gelebtes Denken : Eine Autobiographie im Dialog, Francfort, Suhrkamp, , 308 p. (ISBN 978-3-518-11088-1)
  • Zur Ontologie des gesellschaftlichen Seins :
    • (de) Zur Ontologie des gesellschaftlichen Seins, vol. 1 : Prolegomena zur Ontologie des gesellschaftlichen Seins, Darmstadt et Neuwied, Hermann Luchterhand, , 690 p. (ISBN 978-3472760122, lire en ligne)
      • trad. fr. : Ontologie de l'être social (trad. de l'allemand par Jean-Pierre Morbois et Didier Renault), vol. 1 : Le travail, la reproduction, Paris, Delga, , 486 p. (ISBN 978-2-915854-26-8)
    • (de) Zur Ontologie des gesellschaftlichen Seins, vol. 2 : Die wichtigsten Problemkomplexe, Darmstadt et Neuwied, Hermann Luchterhand, , 771 p. (ISBN 3-472-76014-1, lire en ligne)
      • trad. fr. : Ontologie de l'être social (trad. de l'allemand par Jean-Pierre Morbois et Didier Renault), vol. 2 : L'idéologie, l'aliénation, Paris, Delga, , 557 p. (ISBN 978-2-915854-34-3)

Autres textes disponibles en français[modifier | modifier le code]

  • Brève histoire de la littérature allemande (Du xviiie siècle à nos jours) (trad. Lucien Goldmann et Michel Butor), Paris, Nagel, coll. « Pensées », , 259 p.
  • Lénine (trad. Jean-Marie Brohm), EDI, , 128 p.
  • Thomas Mann (trad. Paul Laveau), Maspero, , 236 p.
  • Entretiens avec Georg Lukács (trad. Marie Ollivier), Paris, Maspero, coll. « Cahiers libres » (no 160), , 126 p.
    Entretiens avec Wolfgang Abendroth, Hans Heinz Holz, Leo Kofler et Theo Pinkus
  • Soljénitsyne (trad. Serge Bricianer), Gallimard, coll. « Idées » (no 225), , 192 p. (ISBN 978-2-070352-25-8)
  • La Pensée de Lénine : L'Actualité de la révolution (trad. Jean-Marie Brohm, Boris Fraenkel et Cornélius Heim), Éditions Denoël, , 148 p.
  • Écrits de Moscou (trad. Claude Prévost), Éditions sociales, , 292 p.
  • Marx et Engels historiens de la littérature (trad. Gilbert Badia), L'Arche, , 120 p. (ISBN 978-2-85181-166-0)
  • Problèmes du réalisme (trad. Claude Prévost et Jean Guégan), L'Arche, , 400 p. (ISBN 978-2-85181-161-5) ; analyses sur Cervantès, Diderot, Goethe, Balzac, Flaubert, Zola, Tolstoï, Thomas Mann ; correspondance entre Anna Seghers et Georg Lukács.
  • Littérature, philosophie, marxisme, 1922-1923 (trad. Andreas Streiff), PUF, coll. « Philosophie d'aujourd'hui », , 176 p.
  • Philosophie de l'art : 1912-1914, premiers écrits sur l'esthétique (trad. de l'allemand par Rainer Rochlitz et Alain Pernet, préf. Rainer Rochlitz), Paris, Klincksieck, , 262 p. (ISBN 2-252-02325-2)
  • Correspondance de jeunesse, 1908-1917 (trad. István Fodor, József Herman, Ernö Kenéz et Éva Szilágyi), François Maspero, , 327 p.
  • Textes (trad. Claude Prévost), Éditions Sociales, coll. « Les Essentielles », , 259 p. (ISBN 978-2-209-05692-7)
  • Pensée vécue, mémoires parlées (trad. Jean-Marie Argelès), L'Arche, , 272 p. (ISBN 978-2-85181-062-5) (autobiographie)
  • Socialisme et Démocratisation (trad. Gérard Cornillet), Messidor et Éditions sociales, , 155 p.
  • Dialectique et Spontanéité : en défense de "Histoire et conscience de classe (trad. Pierre Rusch), Éditions de la Passion, , 127 p. (ISBN 978-2-906229-49-5)
  • Le Jeune Marx, son évolution philosophique de 1840 à 1844 (trad. Pierre Rusch), Éditions de la Passion, , 92 p. (ISBN 978-2-906229-52-5)
  • Journal, 1910-1911 (trad. Akos Ditroy, préf. Nicolas Tertulian), Rivages, coll. « Rivages poche. Petite bibliothèque » (no 526), , 148 p. (ISBN 978-2-743614-95-9)
  • Prolégomènes à l'ontologie de l'être social (trad. de l'allemand par Aymeric Monville), Paris, Delga, , 416 p. (ISBN 978-2-915854-12-1)
  • De la pauvreté en esprit, suivi de La légende du roi Midas (trad. de l'allemand par Jean-Pierre Morbois), Bordeaux, Éditions la Tempête, , 72 p. (ISBN 979-1-094512-00-5)
  • Nietzsche, Hegel et le fascisme allemand (trad. de l'allemand par Jean-Pierre Morbois), Paris/58-Clamecy, Éditions critiques, , 96 p. (ISBN 979-1-097331-05-4)
  • Le Délire raciste, ennemi du progrès humain (trad. de l'allemand par Jean-Pierre Morbois), Paris/58-Clamecy, Éditions critiques, , 112 p. (ISBN 979-1-097331-12-2)
  • Tolstoï (trad. de l'allemand par Jean-Pierre Morbois), Paris/58-Clamecy, Éditions critiques, , 168 p. (ISBN 979-1097331214)
  • Raconter ou décrire ? (trad. de l'allemand par Guillaume Fondu, Mandie Joulin, Gabriel Mahéo, Andrien Maufrais et Even Perchais), Paris, Éditions critiques, , 153 p. (ISBN 9791097331283)
  • Grandeur et décadence de l’expressionnisme, suivi de Il en va du réalisme (trad. de l'allemand par Guillaume Fondu), Paris, Éditions critiques, , 180 p. (ISBN 979-1097331368)
  • L'Antifascisme en littérature (trad. de l'allemand, préf. Guillemette Leblanc et Jean Quétier), Paris, Éditions critiques, , 168 p. (ISBN 979-1097331443)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • H. Arvon, Georges Lukacs, ou le Front populaire en littérature, Paris, Seghers, coll. « Philosophes de tous les temps » (no 41), , 220 p. (ISBN 9782232138409, lire en ligne)
  • George Lichtheim (trad. Sylvie Dreyfus), Lukács, Paris, Seghers, coll. « Les Maîtres modernes » (no 10), , 224 p.
  • Y. Bourdet, Figures de Lukács, Paris, Anthropos, , 220 p. (ISBN 978-2402235327, lire en ligne)
  • L. Goldmann, Lukács et Heidegger, Paris, Denoël-Gonthier, , 182 p. (ISBN 978-2282301129)
  • G. Haarscher, « Approche des écrits de jeunesse de Lukács », dans L'Âme et les Formes, (ISBN 978-2070289110), p. 277-353
  • M. Löwy, Pour une sociologie des intellectuels révolutionnaires : L'Évolution politique de György Lukacs, 1909-1929, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Sociologie d'aujourd'hui », , 319 p. (ISBN 978-9632703275)
  • N. Tertulian, Georg Lukács : Étapes de sa pensée esthétique, Paris, Le Sycomore, , 295 p. (ISBN 2-86262-095-5)
  • Greg Marc Nielsen, « Esquisse d’une sociologie critique au-delà de Lukács et Goldmann », Études françaises, vol. 19, no 3,‎ (DOI 10.7202/036804ar, lire en ligne)
  • R. Rochlitz, Le Jeune Lukács : 1911-1916 : Théorie de la forme et Philosophie de l'histoire, Paris, Payot, , 380 p. (ISBN 2-228-13170-9)
  • C. Preve, « Vers une nouvelle alliance : Actualité et Possibilités de développement de l’effort ontologique de Bloch et de Lukács », dans Ernst Bloch et György Lukács : Un siècle après, Paris, Actes Sud, (ISBN 978-2868690944)
  • J.-Y. Tadié, La Critique littéraire au XXe siècle, Belfond, coll. « Les Dossiers Belfond » (no 9), , 320 p. (ISBN 2-7144-1974-7), p. 155-164
    Réédité en poche en 1996 et en 2000 (Belfond, coll. « Agora »)
  • L. Goldmann, « Introduction aux premiers écrits de Georg Lukács », dans La Théorie du roman, Gallimard, (ISBN 978-2070712199)
  • Panagiotis Noutsos, « Le problème de la “direction intellectuelle” chez Georg Lukács », ΔΩΔΩΝΗ (Dodona), vol. 4,‎ (lire en ligne)
  • (en) Titus Stahl, « Georg [György] Lukács », dans The Stanford Encyclopedia of Philosophy, Edward N. Zalta (éd.), (ISBN 002865790X, lire en ligne)
  • N. Tertulian, Pourquoi Lukács ?, Paris, Éd. de la Maison des sciences de l'homme, , 480 p. (ISBN 978-2-7351-2275-2)
  • N. Tertulian (préf. Pierre Rusch), Modernité et Antihumanisme : Les Combats philosophiques de Georg Lukács, Paris/52-Langres, Klincksieck, coll. « Critique de la politique » (no 20), , 362 p. (ISBN 978-2-252-04336-3)

Annexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. D'après le site des Éditions de Minuit (consulté le 13 mai 2013).
  2. Sonia Combe, « Anna Seghers ou l’éthique du silence », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne).
  3. (en) Ferenc L. Lendvai, « György Lukács 1902–1918: His way to Marx », Studies in East European Thought, vol. 60, nos 1-2,‎ , p. 55–73 (ISSN 0925-9392 et 1573-0948, DOI 10.1007/s11212-008-9052-0, lire en ligne, consulté le ).
  4. Jean-Yves Tadié, p. 155.
  5. Préface de l'édition allemande de Histoire et Conscience de Classe de 1967, publié en postface à sa réédition française en 1984, éditions de Minuit, p.414.
  6. Greg M. Nielsen, « Esquisse d’une sociologie critique au-delà de Lukács et Goldmann », Études françaises, volume 19, numéro 3, hiver 1983, p. 83 (lire en ligne).
  7. Cf Hugues Lethierry, Penser avec Henri Lefebvre, chronique sociale, Lyon, 2009.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]