George Soros

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George Soros
Biographie
Naissance
Nom de naissance
György Schwartz
Nationalités
Domiciles
Formation
Activités
Père
Mère
Elizabeth Soros (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Paul Soros (en)
Daisy Soros (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Tamiko Bolton (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Jonathan Soros (en)
Alexander Soros
Robert Soros (en)
Gregory Soros (d)
Andrea Soros (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Statut
Autres informations
A travaillé pour
Open Society Foundations
Soros Fund Management
Kaupthing Singer & Friedlander (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Propriétaire de
Parti politique
Membre de
Maîtres
Condamné pour
Site web
Distinction

George Soros (['ʃoroʃ]) ou György Soros ([ˈɟøɾɟ], [ˈʃoɾoʃ]), né György Schwartz le à Budapest, est un financier, philanthrope et lobbyiste milliardaire américain d'origine hongroise.

Juif rescapé du régime nazi, il parvient ensuite à quitter la Hongrie pour poursuivre ses études supérieures.

George Soros est un des pionniers de l'industrie des hedge funds apparue dans les années 1970 et qui se distingue lors de la bulle japonaise.

Il devient célèbre dans le monde entier pour avoir spéculé contre la livre sterling en 1992. Il gagne près d'un milliard de dollars en quelques heures.

George Soros est, au début des années 2000, l'une des dix plus importantes fortunes des États-Unis, son patrimoine personnel atteignant près de 30 milliards de dollars. Lors de cette période, il fonde la Open Society Fondations.

Sa fondation Open Society finance des centaines de mouvements et associations sur tous les continents dont Transparency International, ACLU, Amnesty International, Human Rights Watch, Wikipedia, Global Witness.

Soros est connu comme un soutien majeur du Parti démocrate américain mais aussi pour ses critiques publiques du système capitaliste.

Il est l'auteur de plusieurs livres, notamment sur le monde de la finance.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

George Soros, né György Schwartz, est né dans une famille juive ashkénaze.

Il est le fils de l'écrivain espérantophone Tivadar Soros, né Teodoro Ŝvarc (transcription espéranto de « Schwartz ») dont l'œuvre, Maskerado ĉirkaŭ la morto, écrite originellement en espéranto et qui relate ses expériences pendant l'occupation nazie à Budapest a été traduite dans plusieurs langues (anglais, russe, allemand, hongrois et turc). Cependant George et son frère Paul ne semblent pas être des espérantophones natifs[1].

Il naît en Hongrie. En 1936, quand il a 6 ans, son père Tivadar Schwartz change son nom de famille pour le nom de Soros[2].

Il a 13 ans quand l'Allemagne nazie envahit la Hongrie, en .

Bien que sa famille soit juive, il échappe de très peu à la déportation grâce à la protection d'un employé de ministère qui le fait passer pour son filleul[3]. Ce représentant du ministère de l'Agriculture, appelé Baumbach[Qui ?], était chargé de dresser l'inventaire des biens confisqués aux juifs, ce qui valut à Soros par la suite des accusations infondées d'avoir pris part, adolescent, à la spoliation des biens juifs sous l’occupation nazie[4].

Il quitte la Hongrie en 1947 en participant d’abord au 32e congrès mondial d’espéranto qui se déroule à Berne, puis juste après au 3e congrès international de la jeunesse à Ipswich dans l’est de l’Angleterre, pays dans lequel il s’installe.

Études supérieures[modifier | modifier le code]

George Soros entreprend des études à la London School of Economics.

Il obtient un bachelor en philosophie, puis un master en philosophie, avant de faire un Doctorat en philosophie en 1954. Soros affirme avoir envisagé de devenir philosophe avant de se lancer dans la finance. Lors de ses études, il accepte des petits boulots tels que maître nageur, vendeur de souvenirs, porteur de bagages.

Débuts dans la finance[modifier | modifier le code]

En 1954, il travaille brièvement dans une petite maison de courtage de la City londonienne fondée par deux associés hongrois[2].

Il se rend aux États-Unis en 1956 pour, selon ses dires, gagner assez d'argent à Wall Street pour devenir écrivain et philosophe.

Il travaille successivement comme analyste dans plusieurs petites sociétés financières : F.M. Mayer and co, Wertheim and co puis Arnold and S. Bleichroeder. Chez ces derniers, il est analyste et gère pour la première fois un fonds d'investissement d'arbitrage sur les matières premières.

Il crée en 1969 son premier propre fonds offshore aux Antilles néerlandaises, à Curaçao, le fonds Quantum Fund of Funds. Il gère son fonds depuis New York avec sa société de gestion le Soros Fund Management LLC.

Il investit dans son fonds ses propres économies en plus de l'argent de ses premiers investisseurs qui sont principalement la Banque Rothschild Paris et Heldring & Pierson. Le fonds spécule successivement sur le marché actions obligataires puis les devises surtout à partir de 1973 avec la fin du système de taux change fixes[5].

Dans la première partie de sa carrière, il fait le pari de l'explosion de la bulle financière sur les actions japonaises de la seconde partie des années 1980, mais trop tôt pour gagner de l'argent.

Activités financières[modifier | modifier le code]

Des mois avant septembre 1992, George Soros avait construit une énorme position de vente à découvert en livres sterling. Il avait repéré la position défavorable du Royaume-Uni dans le mécanisme de taux de change européen. Pour George Soros, le taux d'entrée du Royaume-Uni dans le mécanisme de change européen était trop élevé, son inflation était également beaucoup trop élevée (triple du taux allemand), et les taux d'intérêt britanniques nuisaient aux prix de ses actifs[6]. Le 16 septembre 1992, jour du « mercredi noir », le fonds de George Soros avait vendu à découvert plus de 10 milliards de dollars en livres sterling, profitant de la réticence du gouvernement britannique à relever ses taux d'intérêt à des niveaux comparables à ceux d'autres pays du mécanisme de change européen ou à laisser flotter sa monnaie. Quand le Royaume-Uni s'est retiré du mécanisme de taux de change européen, dévaluant la livre, le profit de George Soros sur le pari a été estimé à plus d'un milliard de dollars[7]. Il a été surnommé « l'homme qui a cassé la Banque d'Angleterre ». Le coût estimé de ce « mercredi noir » pour le Trésor britannique a été de 3,4 milliards de livres sterling[8]. La valeur du fonds Quantum a augmenté presque instantanément de 15 à 19 milliards de dollars lorsque la livre a été introduite sur le marché libre. Quelques mois plus tard, le fonds valait près de 22 milliards de dollars[9].

En 2016, convaincu que les marchés dégringoleraient après l'élection de Donald Trump, il parie à la baisse sur l'évolution des indices américains. Il perd dans les semaines qui suivent près d'un milliard de dollars sur les marchés[10].

Revenus et patrimoine[modifier | modifier le code]

George Soros a gagné 3,3 milliards de dollars en 2009[11].

En quarante ans, George Soros accumule une fortune estimée à vingt milliards de dollars en 2012, selon le classement du magazine Forbes (22e fortune du monde). Il reconnaît pourtant que le système financier actuel est néfaste pour le développement des pays les plus pauvres.

Sa fortune est estimée mi-2023 à 6,7 milliards de dollars, faisant de lui la 397e fortune du monde, selon le même classement du magazine Forbes de 2023[12].

Soros a plusieurs résidences : il vit à New York dans un appartement de seize pièces dans l'Upper East Side et possède deux propriétés aux États-Unis, l'une à Southampton (Long Island) et l'autre à Bedford (Comté de Westchester)[13].

Polémiques et condamnation[modifier | modifier le code]

Polémiques à propos de spéculations[modifier | modifier le code]

En 1999, l'économiste Paul Krugman a critiqué l'influence de George Soros sur les marchés financiers : « Nul qui a lu un magazine économique au cours des dernières années ne peut ignorer que de nos jours, il y a vraiment des investisseurs qui non seulement transfèrent de l'argent en prévision d'une crise monétaire, mais font de leur mieux pour déclencher cette crise pour le plaisir et le profit. Ces nouveaux acteurs sur la scène n'ont pas encore de nom standard ; mon terme proposé est « Soros »[14].

Ses détracteurs critiquent le rôle joué par George Soros à travers son fonds d'investissement Quantum Fund, domicilié à Curaçao (Antilles néerlandaises) — un paradis fiscal[15] régulièrement dénoncé par le Groupe d'action financière sur le blanchiment des capitaux (GAFI), qui regroupe plusieurs gouvernements, comme étant l'un des centres de blanchiment d'argent issu du narcotrafic[16].

En , alors que George Soros transfère une partie de sa fortune, 18 milliards de dollars, à la fondation Open Society Foundations, des médias font observer que cette opération lui permet de minimiser une facture fiscale que les gestionnaires de fonds spéculatifs devaient affronter cette année : en effet, les gestionnaires de fonds avaient jusqu'à la fin 2017 pour payer les impôts sur les honoraires qu'ils avaient gagnés des investisseurs dans des fonds offshore et dont le paiement avait été différé. Le fait de se tourner vers les dons de bienfaisance - y compris vers leurs propres fondations - aide à compenser les prélèvements à venir[17].

Condamnation pour délit d'initié[modifier | modifier le code]

Condamné pour délit d'initié dans l'affaire de la Société générale qui avait vu le gouvernement socialiste de la fin des années 1980 fermer les yeux sur la tentative d'OPA menée par Georges Pébereau et Robert Lion, président de la Caisse des dépôts, sur une banque privée, Soros se pourvoit en cassation. Le jugement est toutefois confirmé[18] et il est condamné à payer une amende de 940 500 euros. Ayant fait un recours auprès de la Cour européenne des droits de l’Homme en 2011 en alléguant une violation de l'article 7 de la Convention européenne des droits de l'Homme[19], il en est débouté[20].

Paradise Papers[modifier | modifier le code]

En 2017, George Soros est cité dans les Paradise Papers : client du cabinet d'avocats Appleby[21], spécialisé dans les stratégies d'optimisation fiscale, il dirige des fonds de placement qui ont utilisé de nombreuses sociétés offshore[22].

Activités philanthropiques et politiques[modifier | modifier le code]

George Soros est le disciple de Karl Popper avec qui il entretenait une correspondance. Le nom de sa fondation, Open Society Foundations, est d'ailleurs une référence à l'ouvrage de Popper, La Société ouverte et ses ennemis. George Soros utilise une partie de sa fortune pour des activités philanthropiques, mais également en soutien de certaines organisations politiques. En raison de ses origines hongroises, son rôle dans la transition de l'Europe ex-communiste est parfois critiqué comme une forme d'ingérence politique.

Depuis l'élection de Donald Trump, Open Society Policy Center, le groupe de lobbying connecté à George Soros a dépensé près de 100 millions de dollars, dont 48 millions de dollars rien qu'en 2019[23].

Philanthropie à l'échelle mondiale[modifier | modifier le code]

George Soros aurait consacré, selon les calculs de la revue américaine Worth, 2 milliards de dollars à ses fondations présentes dans plus de 30 pays[24]. En 1979, Soros a aidé financièrement les étudiants noirs de l'université du Cap en Afrique du Sud à l'époque de l'apartheid. Lors de l'éclatement de l'Union Soviétique, George Soros est connu pour avoir proposé à chaque scientifique la somme de 500 dollars pour ne pas partir vendre son savoir au plus offrant, notamment à cause des risques de diffusion de technologies nucléaires.

En 1991, George Soros est à l'initiative de la création de l'université d'Europe centrale en Hongrie, visant à favoriser l'émergence d'une élite centre-européenne au moment où l'Union Soviétique s'effondre[25]. Il fonde en 1993 l'Open Society Institute, devenu Open Society Foundations en 2010, dont l'objectif affiché est de promouvoir le développement des sociétés démocratiques et ouvertes. Ces investissements sont principalement destinés aux pays en voie de développement ou en cours de reconstruction sociale : pays de l'ancienne Union soviétique, Afrique, Amérique du Sud, Asie. Il s'est aussi engagé à donner 250 millions de dollars à l'université d'Europe centrale. En 2009, la fondation de Soros a financé une étude sur le contrôle au faciès en France. Cette étude a été menée par des chercheurs du CNRS[26]. En 2011, la fondation finance une étude controversée sur des discriminations dont seraient victimes les musulmans de Marseille[27]. L'étude est notamment critiquée par le journal local La Provence, en particulier pour sa méthodologie, alors que Mars Actu prend sa défense[28],[29].

En 2012, sa fondation fait un don de 35 000 euros au Collectif contre l'islamophobie en France[30].

George Soros a donné un million de dollars pour une proposition qui vise à légaliser la marijuana en Californie, État américain où le cannabis à usage médical est autorisé depuis 1996[31]. Quatorze autres États ont adopté des mesures en faveur d'un certain degré de décriminalisation du cannabis[32].

George Soros finance également à hauteur de 100 millions de dollars Human Rights Watch, sur 10 ans, à partir de . L'ONG s'est quant à elle engagée à trouver un dollar de don pour chaque dollar prêté par l'Open Society Foundations[33]. Il finance Avaaz.org à ses débuts, entre 2007 et 2009, organisation qui se voit reprocher un manque de neutralité de ses pétitions[34]. En , il participe au financement de la surveillance des fake news par le site allemand Correctiv à hauteur de 100 000 euros[35].

Soutien aux démocrates américains[modifier | modifier le code]

George Soros est l'auteur de plusieurs livres, dont The Bubble of American Supremacy, qui est une critique virulente contre l'administration Bush. En 2004, il investit 12 millions de dollars pour s'opposer à la réélection de George W. Bush (soutenant son adversaire démocrate John Kerry[36]).

Fervent soutien d'Hillary Clinton, dont il est l'un des plus importants donateurs pendant la campagne électorale américaine de 2016, il s'investit très activement contre Donald Trump par la suite[37]. Le New York Times montre ainsi que George Soros soutient financièrement plus de 50 « partenaires » de la Marche des femmes qui a lieu à Washington le jour de la prise de fonction du nouveau président américain. Pour le quotidien, cette marche de protestation présentée comme une « marche des femmes » est avant tout une marche des femmes qui sont anti-Trump[38].

Construction européenne et Brexit[modifier | modifier le code]

En , George Soros adresse une lettre ouverte aux dirigeants de la zone euro publiée dans le Financial Times[39], les sommant de répondre à la crise de la monnaie unique par plus d'Europe. La lettre a été signée par 95 autres personnalités européennes comme Javier Solana, Daniel Cohn-Bendit, Andrew Duff, Massimo D'Alema ou Emma Bonino.

George Soros apporte son soutien financier à une campagne anti-Brexit en . Selon le Daily Telegraph, l'homme d'affaires a injecté 400 000 livres dans une campagne intitulée « Best for Britain », dont l'objectif est d'inciter les parlementaires britanniques à ne pas ratifier l'accord du Brexit[40].

Critiques et ennemis[modifier | modifier le code]

Depuis les années 1990, George Soros est régulièrement pris à partie par les sphères de l'extrême droite.

Il est décrit comme « la figure emblématique du riche Juif qui cherche à influencer la marche du monde »[41].

France[modifier | modifier le code]

En 2016, le Front national publie un communiqué pour s’indigner du soutien de George Soros à la Ligue des droits de l’homme[42].

En , Valeurs actuelles lui consacre sa une et le présente comme « le milliardaire qui complote contre la France ».

George Soros est décrit comme un spéculateur international qui défend la subversion migratoire de la France et la montée de l'islamisme dans le pays[42]. Mediapart estime que les propos de Valeurs Actuelles sont dignes du pire antisémitisme des années 1930[42].

Selon Mediapart, Soros pourrait bien être l'ennemi commun capable de fédérer toutes les extrêmes droites européennes[42].

Hongrie[modifier | modifier le code]

D'origine hongroise, George Soros a investi des sommes massives[Combien ?] dans son pays d'origine via la Open Society Foundation. Il est connu pour son conflit avec le premier ministre Viktor Orbán, qu'il accuse de vouloir transformer la Hongrie en dictature.

Depuis 2016, le Parti Fidesz de Viktor Orbán fait de George Soros son « premier opposant »[43].

En 2017, le mouvement de jeunesse du Fidesz (Fidelitas) lance une campagne d'affichage dépeignant les leaders des principaux partis d'opposition, László Botka et Gábor Vona, comme les marionnettes dont les fils sont tirés par George Soros[44].

À l'automne de la même année, le gouvernement hongrois lance une campagne pour une consultation nationale contre un « plan Soros », lequel viserait à islamiser l'Europe par l'immigration forcée[44].

George Soros adresse un démenti le dans une vidéo où il s'exprime en hongrois[45].

Il accuse Viktor Orbán de l'utiliser comme un bouc-émissaire, afin de détourner l'attention des hongrois de l'« État mafia » qu' il est en train de construire.

Au printemps 2017, le Premier ministre roumain, Victor Ponta, exprime son soutien à son homologue hongrois Viktor Orbán, en déplorant qu'il existe « des systèmes de pouvoir parallèles à celui des autorités politiques dans les démocraties post-1989 »[46].

Durant la même période, le chef de l'exécutif macédonien, Nikola Gruevski, et son parti (VMRO-DPMNE) expriment des critiques similaires, érigeant George Soros comme « ennemi de la nation »[47],[48].


Dans un discours, Viktor Orban déclare :

« Nous combattons un ennemi d'un genre nouveau. Pas ouvert, mais caché ; pas simple mais astucieux ; pas honnête mais basique ; pas national mais international ; qui ne croit pas au travail mais qui spécule avec l’argent ; qui n’a pas sa propre patrie mais qui estime qu' il possède le monde entier. »

Les propos de Orban font polémique. Elle suscite l'émoi au sein de la diaspora juive magyarophone[41],[49].

Le , la fondation Open Society annonce quitter la Hongrie – où elle est présente depuis plusieurs décennies – et déménager ses activités à Berlin, en réaction aux politiques « répressives » du gouvernement de Viktor Orbán.

George Soros déclare : « Il est devenu impossible de protéger la sécurité de nos opérations et de notre personnel en Hongrie contre l'ingérence arbitraire du gouvernement ». La fondation indique qu'elle dépensait environ un million de dollars chaque année en Hongrie pour soutenir une trentaine d'ONG[50].

Israël[modifier | modifier le code]

En juillet 2017, Viktor Orbán reçoit le soutien du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, et ce malgré la prise de position quelques jours plus tôt, de l'ambassadeur d'Israël à Budapest, Yossi Amrani, qui dénonce la campagne gouvernementale d'affichages anti-Soros indiquant que cette campagne « évoque de tristes souvenirs mais sème aussi la haine et la peur »[51].

Selon Netanyahou, « Soros porte atteinte aux gouvernements israéliens démocratiquement élus en finançant des organisations qui diffament l’État juif et cherchent à lui nier le droit à se défendre »[52].

En , Benyamin Netanyahou accuse George Soros de manipuler les manifestations contre lui qui lui demandent de renoncer à l’expulsion des migrants africains[41].

Accusations d'ingérence en Europe centrale et orientale[modifier | modifier le code]

En Europe centrale et dans les Balkans, plusieurs gouvernements conservateurs accusent depuis les années 2000 George Soros et les ONG financées en partie par l'Open Society Foundations (OSF) de vouloir les déstabiliser, au nom de l'antinationalisme. Cette critique se cristallise à travers deux séquences : la multiplication des révolutions de couleur dans le Caucase et en Europe orientale dans les années 2000 ainsi que la crise migratoire en Europe depuis 2015. Plusieurs personnalités politiques dirigeantes réputées proches de la Russie ont repris ces accusations.

« Révolutions de couleur » et relations Europe-Russie[modifier | modifier le code]

Manifestation anti-Soros le à Tbilissi, en Géorgie.

D'après Rudy Reichstadt, les révolutions de couleur trouvent leurs origines dans l'action du mouvement étudiant serbe Otpor qui a contribué à la chute de Slobodan Milošević en l'an 2000. Celle-ci s'est inspirée des techniques de contestation non-violente théorisées par le politologue américain Gene Sharp dans son ouvrage De la dictature à la démocratie (1993), et a été soutenue par des ONG américaines[53]. Otpor aurait ainsi reçu le soutien de George Soros via la National Endowment for Democracy, l'Open Society Foundations (OSF, anciennement Open Society Institute, OSI) et Freedom House, afin d'entraîner des militants du monde entier à renverser des gouvernements opposés aux intérêts des États-Unis[54].

Les opposants aux révolutions de couleur, mais aussi des personnalités comme l'ancien secrétaire adjoint au Trésor de l'administration Reagan, Paul Craig Roberts, accusent la fondation Soros et/ou le gouvernement américain de soutenir et même « d'organiser les révolutions » dans le but de « servir les intérêts occidentaux ». Après la révolution orange plusieurs pays d'Asie centrale menèrent des actions contre l’Open Society Institute (OSI) de George Soros de différentes façons — l'Ouzbékistan, par exemple, obligea les bureaux régionaux de l’OSI à fermer quand les médias tadjikes, contrôlés par le pouvoir, accusèrent l’OSI du Tadjikistan de corruption et de népotisme.

En Ukraine, George Soros déclare à la chaîne de télévision CNN en , que sa fondation a pris une part importante dans les événements d'Euromaïdan entre l'automne 2013 et le printemps 2014[55]. Il s'agit de l'International Renaissance Foundation créée en Ukraine en 1990.

En 2015, il appelle l'Europe à prêter à l'Ukraine une somme de l'ordre de 20 milliards de dollars, car « l’attaque de la Russie contre l'Ukraine est indirectement une offensive contre l'UE et ses principes de gouvernance. […] Les membres de l’UE sont des pays en guerre, et ils doivent commencer à agir comme tels, c'est-à-dire modifier leur engagement en faveur de l'austérité budgétaire, et reconnaître qu'il vaut mieux pour eux aider l’Ukraine à se défendre plutôt qu'espérer ne pas avoir à défendre l'UE eux-mêmes[56]. ».

Adversaire fantasmé de Donald Trump et ses partisans depuis 2015[modifier | modifier le code]

Cette même année et à la suite de la candidature de Donald Trump à l'élection présidentielle de 2016, il est devenu la bête noire de Trump et ses partisans[57]ainsi que de l'ultra-droite[58], lui étant reproché aussi son implication dans l'Europe de l'Est notamment l'ex-URSS[59] et l'accusant sans preuve, Trump également celui-ci[60]d'être derrière le procureur responsable de son arrestation[61], ses partisans outre leur antisémitisme lui reprochant d'être aussi favorable au supposé Grand remplacement théorisé par le français Renaud Camus[62].[pas clair]

Prises de positions personnelles[modifier | modifier le code]

Argent[modifier | modifier le code]

Il affirme ne pas être tellement intéressé par l'argent. Après 8 ans d'études de philosophie, il voulait simplement gagner assez d'argent pour devenir écrivain. George Soros affirme notamment :

« La principale différence entre moi et la plupart des ultra-riches, c'est que je m'intéresse surtout aux idées. Je n'ai pas besoin personnellement de toute cette fortune. Mais malheureusement, si je n'avais pas gagné tout cet argent, je crois que personne n'écouterait mes idées[63] »

11 septembre et terrorisme[modifier | modifier le code]

George Soros estime qu’après les attentats du 11 septembre 2001, les Américains, qui étaient des victimes, sont devenus un peuple de bourreaux[64]. Selon lui, la guerre contre le terrorisme a tué beaucoup plus de gens innocents que le terrorisme[64].

Google, Amazon, Facebook[modifier | modifier le code]

En janvier 2018, lors du Forum de Davos, il attaque les GAFAM et en particulier Google et Facebook.

Selon lui, ces multinationales sont des monopoles et une sérieuse menace pour la société et le fonctionnement de la démocratie[65].

George Soros juge que si on ne fait rien, elles pourraient parvenir à un contrôle totalitaire d'internet,

« Un contrôle tel que même Aldous Huxley ou George Orwell n'auraient rien pu imaginer de pareil »[66].

Israël[modifier | modifier le code]

George Soros affirme qu'il n'est pas sioniste, ni juif pratiquant, mais qu'il ressent un attachement envers Israël[67]. Selon lui, il n'existe aucune solution militaire au conflit israélo-palestinien[67]. Il estime notamment :

« Je ne souscris pas aux mythes propagés par les ennemis d’Israël et je ne blâme pas les juifs pour l'antisémitisme. L'antisémitisme date de bien avant l'existence de l’État d'Israël, les politiques d'Israël ou les critiques d'Israël ne sont aucunement responsables de l'antisémitisme. Mais, en même temps, je crois que l'attitude hostile envers Israël et les juifs est en partie due au lobby pro-israélien qui tente de faire taire toute opinion divergente »

[67]

George Soros est une figure controversée en Israël.

La droite israélienne lui reproche de financer une véritable armée d'associations droits de l'hommiste qui tirent à boulet-rouge sur le pays, alors qu'elles s'expriment peu sur les pays voisins.

Son fils, Alexander Soros, affirme dans une interview que son père est attaché à Israël mais qu'il aimerait un pays davantage à l'image de Yitzhak Rabin[68].

Chine[modifier | modifier le code]

George Soros estime que la montée en puissance de la Chine est inquiétante.

Pour lui « La Chine n'est pas le seul régime autoritaire du monde. Mais c'est le régime autoritaire le plus riche, le plus puissant, le plus sophistiqué dans l'intelligence artificielle et les machines[69] »

Il a qualifié Xi Jinping d'homme le plus dangereux au monde pour la liberté[69].

Capitalisme[modifier | modifier le code]

George Soros est connu pour ses critiques publiques du capitalisme et a été parfois qualifié de traitre de classe.

Il estime que le marché est un mécanisme amoral, qui entre souvent en contradiction directe avec la démocratie[70]. Selon Soros, l'idée selon laquelle le marché a toujours raison bénéficie avant tout aux plus riches, et c'est pour cette raison que ceux-ci tentent de diffuser cette idéologie dans la population générale[70]. Il appelle publiquement à taxer davantage les grandes fortunes[71].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Contribution
    • (en) MoveOn's 50 Ways to Love Your Country: How to Find Your Political Voice and Become a Catalyst for Change par MoveOn.org (2004)
  • Auteur ou coauteur
    • La tragédie de l'Union européenne, Saint-Simon (2016)
    • (en) The Soros Lectures: At the Central European University (2010)
    • (en) The New Paradigm for Financial Markets: The Credit Crisis of 2008 and What It Means (2008)
    • (en) The Age of Fallibility: Consequences of the War on Terror (2006)
    • (en) The Bubble of American Supremacy: Correcting the Misuse of American Power (2003)
    • (en) George Soros on Globalization (2002)
    • (en) Open Society: Reforming Global Capitalism (2000)
    • (en) Science and the Open Society: The Future of Karl Popper's Philosophy par Mark Amadeus Notturno, George Soros (2000)
    • (en) The Crisis of Global Capitalism: Open Society Endangered (1998)
    • (en) Soros on Soros: Staying Ahead of the Curve (1995)
    • (en) Underwriting Democracy: Encouraging Free Enterprise and Democratic Reform Among the Soviets and in Eastern Europe (1991)
    • (en) Opening the Soviet System (1990)
    • (en) The Alchemy of Finance (1988)

Hommages[modifier | modifier le code]

L'astéroïde (3652) Soros a été nommé en son honneur.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. À l'occasion du symposium de l'association universelle d'espéranto aux États-Unis de 2010, centré sur l'édition de la traduction en anglais de l'autre œuvre importante de Tivadar (La modernaj Robinzonoj), le traducteur Humphrey Tonkin a déclaré qu'il avait commencé la traduction à la demande de la famille, curieuse de découvrir l'œuvre paternelle. Des espérantophones natifs n'auraient pas eu besoin d'une telle traduction Source Libera Folio.
  2. a et b Paul Monthe, « Stories - George Soros : « l'homme qui a fait tomber la livre sterling » », sur Next Finance (consulté le ).
  3. (en) Michael Lewis, (January 10, 1994), « The Speculator: What on earth is multibillionaire George Soros doing throwing wads of money around in Eastern Europe? », The New Republic, 10 janvier 1994. Voir aussi Michael T. Kaufman, Soros: The Life and Times of a Messianic Billionaire, Alfred A. Knopf, 2002, pp. 32–33.
  4. Nadine Epstein, « Non, George Soros n'était pas un nazi », Le Point, (consulté le ).
  5. (en) George Soros, The Alchemy of Finance, 1987, Wiley&sons, Hoboken.
  6. (en) Sebastian Mallaby, More money than god : hedge funds and the making of a new elite, New York, Penguin Press HC, , 482 p. (ISBN 978-1-59420-255-1).
  7. (en) Sebastian Mallaby, More Money Than God, Penguin, 2010, p. 167. (ISBN 978-1-59420-255-1).
  8. (en) « Black Wednesday: The day that Britain went over the edge », The Telegraph, (consulté le ).
  9. (en) « How Soros Broke the British Pound », sur The Economics Review, (consulté le ).
  10. J.M., « Comment Donald Trump a fait perdre 1 milliard de dollars à George Soros », sur BFM Buisiness, (consulté le ).
  11. Jean-Guillaume Brasseur, « Revenus record en 2009 pour les patrons de hedge funds », Le Figaro, (consulté le ).
  12. (en) « Forbes Billionaires 2023: The Richest People In The World »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Forbes (consulté le ).
  13. (en) « George Soros - Bornrich »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Bornrich, (consulté le ).
  14. (en) Paul Krugman, The accidental theorist : and other dispatches from the dismal science, New York, W.W. Norton & Company, , p. 160.
  15. Alexandra Geneste, « Leur maître à tous » (portait), Libération, (consulté le ).
  16. « Non, monsieur Soros, vous vous trompez ! », La Tribune, (consulté le ).
  17. (en) « George Soros pours billions into charity as tax deadline looms », The Economic Times,‎ (ISSN 0013-0389, lire en ligne, consulté le ).
  18. Strasbourg n'absout pas George Soros malgré l'imprécision de la loi
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Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • Anne-Marie Rocco, L'Incroyable Histoire de George Soros, milliardaire spéculateur et mécène, Paris, Editions Assouline, 1999
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Liens externes[modifier | modifier le code]