Jacques Perriault

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Jacques Perriault
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Fonction
Président
Société française des sciences de l’information et de la communication
-
Jean Devèze (d)
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jacques Marie Marcel Alfred PerriaultVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Directrice de thèse
Distinction
Il a obtenu en 1981 le grand prix d'histoire de la photographie pour son ouvrage Mémoires de l'ombre et du son : une archéologie de l'audiovisuel

Jacques Perriault, né le dans le 9e arrondissement de Paris, décédé le au Plessis-Robinson[1], est un professeur des universités français spécialisé en Sciences de l'information et de la communication. Titulaire à l'Université de Paris X, il est l'un des premiers chercheurs français à s'être penché sur les nouvelles technologies de l'information et de la communication, en particulier leurs usages et leur appropriation. Militant de la culture technique, il a nourri sa réflexion dans des observations et expérimentations de terrain et a ouvert de nombreuses pistes de recherche et de prospective, en replaçant les innovations dans l'histoire longue des techniques et de leurs usages sociaux.

Carrière[modifier | modifier le code]

Jacques Perriault occupe successivement[2] les fonctions de directeur d’études à l’École des Hautes études en sciences sociales (ÉHÉSS), directeur du Département « Informatique et enseignement » à l’Institut national de recherche pédagogique (INRP) et directeur du Service de la recherche et de l’innovation au Centre national d'éducation à distance (CNÉD), avant d'en être le directeur en 1989. Enfin il est élu professeur des universités en Sciences de l'information et de la communication à l'Université de Paris X.

De 1998 à 2000, il préside la Société française des Sciences de l'information et de la communication (SFSIC). Il préside la commission de l'Association française de normalisation (AFNOR) spécialisée sur les Aides informatiques à l'accès au savoir en ligne.

Formation[modifier | modifier le code]

En 1985, Jacques Perriault obtient un Doctorat d'État en Sciences de l’information et de la communication, à l'Université de Bordeaux III, en proposant une thèse sous la direction d'Anne-Marie Laulan intitulée Machines à communiquer : logique des fonctions, logique des usages.

Ouvrages parus[modifier | modifier le code]

  • 1972, Éléments pour un dialogue avec l'informaticien. Paris: Mouton
  • 1978, La photo buissonnière. L'expérience d'une école de village. Préface d'Armand Biancheri. Paris: Éditions Fleurus, 208 p.
  • 1981, Mémoires de l’ombre et du son. Une archéologie de l’audiovisuel. Paris: Flammarion. 2ème édition, 2008, Paris: L'Harmattan
  • 1989, La logique de l’usage. Essai sur les machines à communiquer. Paris: Flammarion, 256 p.
  • 1992, Le travail en puces (avec Danièle Linhardt et Annie Fouquet). Paris: PUF, 296 p
  • 1996, La communication du savoir à distance. Paris: L’Harmattan, 285 p.
  • 2002, L’accès au savoir en ligne. Paris: Odile Jacob, 266 p.
  • 2002 (avec Michel Arnaud), Les espaces publics d’accès à Internet. Paris: PUF, 266 p.
  • 2003, Éducation & nouvelles technologies. Théorie et pratiques. Paris: Nathan,128 p.
  • 2014, Dialogues autour d’une lanterne. Une brève histoire de la projection animée, L’Harmattan (DesHauts&Débats), 92 p.

Vidéographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Lien interne[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]