Palais de la République (Allemagne)

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Palais de la République
Palast der Republik
Le Palais de la République en 1986.
Présentation
Destination initiale
Siège de la Chambre du peuple et lieu culturel
Style
Architecte
Heinz Graffunder, Karl-Ernst Swora
Construction
Ouverture
Démolition
Commanditaire
Hauteur
32 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Longueur
180 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Largeur
100 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Occupant
Propriétaire
Usage
État de conservation
démoli ou détruit (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Remplace
Remplacé par
Localisation
Pays
Drapeau de l'Allemagne de l'Est Allemagne de l'Est (1976-1990)
Drapeau de l'Allemagne Allemagne (dès 1990)
Land
Berlin-Est (1976-1990)
Drapeau de Berlin Berlin (dès 1990)
Adresse
Emplacement
Coordonnées
Carte

Le palais de la République (Palast der Republik) était un bâtiment du centre de Berlin, capitale de l'Allemagne. Il se trouvait dans la partie orientale de la ville, alors capitale de l'ex-République démocratique allemande (RDA). Ouvert en 1976 après la destruction du château de Berlin, il fut le siège de la Chambre du peuple (Volkskammer), le parlement est-allemand, et un important lieu culturel et de rencontre. En 2002, le Bundestag s'est prononcé pour sa destruction qui a commencé en 2006 et qui a pris fin en 2008. Il est remplacé par le château de Berlin, reconstruit sur son emplacement d'origine.

Localisation[modifier | modifier le code]

Le Palais de la République était situé sur la Spreeinsel, sur les bords du bras nord de la Spree. Il occupait la partie septentrionale du site du Berliner Stadtschloss et de la Schloßplatz - qui fut baptisée « place Marx-Engels » (Marx-Engels-Platz) entre 1951 et 1990.

Histoire entre 1950 et 1990[modifier | modifier le code]

Destruction du château de Berlin[modifier | modifier le code]

Le château de Berlin en 1920.

Après la Seconde Guerre mondiale, le château de Berlin (Berliner Stadtschloss) était fortement endommagé. Celui-ci devait initialement être reconstruit. Mais, détesté par les communistes du secteur soviétique qui y voyaient le symbole du royaume de Prusse, les nouvelles autorités de la République démocratique allemande, le Bureau politique du Comité central du SED présidé par Walter Ulbricht, font démolir les ruines en 1950 malgré de nombreuses protestations internationales. En 1951, la zone dégagée a reçu le nom de Marx-Engels-Platz, comprenant le Lustgarten ainsi que la Schloßfreiheit et la Schloßplatz (la « Place du Château ») historique. Une tribune y est construite pour le parti au pouvoir et le gouvernement. Le reste de la zone est vide de toutes constructions durant vingt-trois ans, pendant lesquels le terrain sert pour les parades, grandes manifestations et défilés militaires[1].

Projet d'une « maison du peuple »[modifier | modifier le code]

Au milieu des années 1950, le Comité central du SED avait également envisagé de garder cette place libre afin d'y construire une tour centrale pour le gouvernement.

Au début des années 1960, l'idée de la tour centrale pour le gouvernement est abandonnée au profit d'un palais des congrès de faible hauteur. Mais cette planification fut mise à l'écart car d'autres projets de construction tels que le bâtiment du Conseil d'État, la tour de télévision, le ministère des Affaires étrangères et l'Alexanderplatz ont eu la priorité[1].

Au début des années 1970, la République démocratique allemande connaît une période de renouveau. En 1971, Erich Honecker remplace Walter Ulbricht, d'une part sous pression de l'URSS, de l'autre en raison des mauvais résultats économiques : l’écart se creuse au profit de la République fédérale d'Allemagne et une demande criante en biens de consommation et de logements se fait entendre à la base[2]. L'arrivée du nouveau président du Conseil d'État, considéré comme un modéré, marque une certaine ouverture sur le plan culturel et un nouvel essor économique. Par la suite, la RDA connaissait une revalorisation internationale croissante et sa souveraineté étatique était enfin reconnue. C'est dans ce contexte qu'Erich Honecker promettait aux citoyens de la RDA de meilleures conditions de vie et que le gouvernement est-allemand estime que leur nation a besoin d'une capitale qui représente une république socialiste forte avec une centralité politique et institutionnelle. Ils imaginent alors une « maison du peuple » qui abriterait d'importantes fonctions sociales et étatiques mais également conçu comme un palais de la culture. Le bâtiment aurait une surface imposante permettant de montrer à l'extérieur la reconnaissance internationale de la RDA[3].

Le lieu le plus adéquat est donc l'ancien site du château de Berlin. En effet, le bâtiment serait entouré des institutions déjà présentes sur la Marx-Engels-Platz comme le bâtiment du Conseil d'État, le ministère des Affaires étrangères et le siège du comité central du SED.

Palais de la République[modifier | modifier le code]

Conception et construction[modifier | modifier le code]

Le futur « Palais de la République » devait donc être un bâtiment abritant une maison de la culture et un palais d'État.

La planification s'est déroulée en deux étapes. La première étape consistait à réaliser une étude de principe pour un bâtiment dit « polyvalent ». Cette étude de principe devait déterminer si le projet exigé par le ministère de la Construction était réalisable avec 150 millions de mark est-allemand[N 1]. Le projet prévoyait un bâtiment comprenant une petite salle pour la Chambre du peuple, une grande salle de réception pour les congrès, les manifestations politiques, les manifestations sportives et les conférences, ainsi que des foyers, des restaurants, un théâtre et une tribune d'honneur sur la façade ouest pour accueillir les défilés et les marches politiques (jamais construite). En outre, cette étude devait permettre de clarifier les grandes lignes de la conception architecturale et les données urbanistiques[1].

La deuxième étape a consisté à élaborer les plans d'exécution. L'étude de principe a été réalisée en l'espace de six mois, de septembre 1972 à mars 1973, par un groupe de cinq architectes dont Christian Schulz, Bruno Flierl, Werner Roesler et Wolf-Rüdiger Eisentraut. La direction a été assurée par Heinz Graffunder.

Construction du Palais en 1974.


Le , le projet est adopté par le Bureau politique du Comité central du SED, nommant officiellement le bâtiment « Palais de la République » (Palast der Republik)[3]. Après que la Chambre du peuple a été associée à la décision, la direction régionale du SED de Berlin a donné son accord le . La Chambre des députés de Berlin suivit le , et le public fut finalement informé trois jours plus tard. Le maître d'ouvrage du bâtiment, dont la construction n'a pas fait l'objet d'un appel d'offres, était la direction de l'État et du Parti de la RDA. Le IXème congrès du SED, qui devait avoir lieu en mai 1976, devait déjà se tenir dans le nouveau bâtiment, c'est pourquoi la direction du parti a insisté pour que le bâtiment représentatif soit terminé à cette date[3]. Les travaux de construction de ce bâtiment résolument moderne, conduits par l'architecte principal Heinz Graffunder secondé par Karl-Ernst Swora, Wolf-Rüdiger Eisentraut, Günter Kunert, Manfred Prasser et Heinz Aust, commencent avec la pose de la première pierre le par Erich Honecker. L'achèvement du gros œuvre a été célébré le et le palais est finalement inauguré le [4]. Les coûts de constructions officiels ne sont pas connus. Les rapports officiels de la RDA faisaient état d'une somme de 485 millions de mark est-allemand ; selon une liste interne du ministre de la construction, Wolfgang Junker, les coûts de construction s'élevaient à environ 800 millions de mark est-allemand. D'autres estimations parlent même d'un milliard de mark est-allemand[3].

La construction du Palais se fonde sur le concept d'une « maison du peuple » plaidé par la mouvance socialiste du XIXe siècle. Les maisons de la Culture du début de l'URSS représentaient notamment un symbole du nouveau pouvoir. En Allemagne, ce sont surtout les organisations syndicales qui construisirent de tels établissements. En Allemagne de l'Est, la mission des « maisons de la Culture » ou « palais de la Culture » est devenue une orientation de la théorie de l'architecture[style à revoir].

Aménagements[modifier | modifier le code]

Cette division du bâtiment en deux parties (une culturelle et l'autre politique) a été clairement mise en œuvre dans l'architecture : dans une partie du bâtiment, on a créé un lieu où siégeait le parlement de la RDA, la Chambre du peuple. Dans l'autre partie du bâtiment, le palais était un lieu culturel polyvalent avec des théâtres, un bowling et un total de 13 établissements gastronomiques. Mais avec la Grande Salle et les autres locaux disponibles, il offrait également suffisamment de place pour les fêtes et les célébrations nationales, pour les congrès, surtout ceux du SED[3]. En outre, le palais possède également un tunnel de 2,35 mètres de largeur et 43 mètres de longueur. Celui-ci servait aux employés du palais qui possèdent leur bureau dans les anciennes écuries du château (Alter Marstall), de l'autre côté de la rue. En cas de problème, le tunnel permet également à des hommes politiques de haut rang de la RDA de s'échapper du palais[5].

Le bâtiment avait une forme rectangulaire (longueur : 180 m, largeur : 100 m, hauteur : 32 m) et comprenant cinq niveaux hors-sol. Sa hauteur est alignée avec le bâtiment des anciennes écuries du château (Alter Marstall) et du Staatsratsgebäude (ancien « Bâtiment du Conseil d'État ») voisins.

Le bâtiment servait d'une part comme siège du parlement est-allemand et d'autre part comme lieu de culture et de rencontre. Fidèle à sa promesse d'être une « maison du peuple », le palais était entièrement accessible aux visiteurs tous les jours de 10 heures à minuit[6],[N 2].

Le « Foyer »[modifier | modifier le code]

L'accès au Palais de la République se fait par l'entrée principale, qui se trouve sous l'emblème des armoiries de la RDA, et s'ouvre sur le vaste hall central, nommé le « Foyer ». Doté de sols en marbre blanc importé de Suède, d'une grande lampe connue sous le nom de « Fleur de verre » (Gläserne Blume) et d'un plafond orné de 1 001 lampes, il s'agit de la pièce le plus connue du bâtiment[6]. De par son grand nombre de lampes au plafond, le bâtiment fut surnommé par la « télévision de l'Ouest » Erichs Lampenladen (La boutique de luminaires d'Erich), allusion au chef d'État et du parti Erich Honecker, ainsi que dans le langage populaire[N 3]. Le hall était composé de deux niveaux, tous deux ornés de peintures grand format de 16 éminents artistes est-allemands (Willi Sitte, Walter Womacka, Wolfgang Mattheuer, Bernhard Heisig, etc.) sur le thème « Les communistes ont-ils le droit de rêver ? »[6].

La « Grande salle »[modifier | modifier le code]

Le Palais de la République disposait d'un vaste espace d'exposition dont on pouvait varier l'agencement, nommé « Grande salle » (Großer Saal). L'auditorium pouvait accueillir jusqu'à 5 000 personnes, mais des murs mobiles permettaient de réduire l'espace de 1 000 mètres carrés en fonction des besoins de l'événement. Des concerts de musique classique y ont été organisés, ainsi que des concerts de rock dans les années 1980, accueillant des artistes nationaux et internationaux (Udo Lindenberg, Harry Belafonte, Mireille Mathieu, Carlos Santana, Helga Hahnemann, James Last, etc.)[6].

Une illustration de l'utilisation de cette salle était la « journée du Parti socialiste unifié d'Allemagne » (SED, le parti communiste est-allemand) qui s'y déroulait tous les cinq ans et qui, par le nombre des représentants qui y assistaient, justifiait la taille de cette salle.

Partie politique[modifier | modifier le code]

La salle plénière abritant le parlement.

Une partie du bâtiment servait donc de siège à la Chambre du peuple (Volkskammer), parlement de la République démocratique allemande, qui se réunissait deux à quatre fois par an en session plénière dans une grande salle des séances.

La salle plénière de la Chambre du peuple disposait de 787 places, dont 541 places au parterre pour les députés et la présidence, et 246 places au balcon pour les invités. Chaque siège de député était équipé d'une tablette écritoire, d'une prise pour langue étrangère et microphone ainsi que d'un haut-parleur de conférence[3]. Des deux côtés de l'hémicycle se trouvaient six salles de conférence divisibles de manière variable, de sorte que les groupes parlementaires et les commissions disposaient de douze salles au total. Les foyers extérieurs du troisième étage pouvaient également être utilisés comme salles de conférence.

Le fait qu'il n'y ait pas d'autres locaux fonctionnels (à part le bureau de Horst Sindermann, président de la Chambre du peuple de 1976 à 1989) est un signe clair que les décisions politiques n'étaient pas prises au Parlement et que le Palais de la République n'était pas le lieu où se faisait la politique de l'État[3]. En effet, la Chambre du peuple ne jouait qu'un rôle décoratif dans le système de pouvoir de la RDA. Le centre réel du pouvoir en RDA était le comité central du SED, dont la prétention à la direction était officiellement inscrite dans la Constitution de la RDA. Le bâtiment n'avait donc pas réellement une vocation politique mais plutôt une fonction idéologique dont l'immense emblème des armoiries de la RDA sur la façade ouest ainsi que le programme iconographique des œuvres d'art qui décoraient le palais sont la preuve[1].

Partie culturelle[modifier | modifier le code]

En plus d'être le siège du parlement, le Palais de la République était un riche centre culturel[7]. Ces deux fonctions qu'il intègre en fait un bâtiment unique en son genre. La partie culturele du palais se compose de son propre petit théâtre (Theater im Palast (TiP)), proposant des représentations théâtrales classiques ainsi que des pièces contemporaines, des lectures littéraires et des concerts de guitare ; du Club des jeunes (Jungendtreff), qui comprenait deux pistes de danse en pierre polie, ainsi que des flippers et des billards ; de treize restaurants ; d'un café à glaces ; d'une discothèque ; d'un bureau de poste ouvert tous les jours ; de huit pistes de bowling et de nombreuses autres œuvres culturelles[6].

Histoire entre 1990 et 2008[modifier | modifier le code]

Protestation contre la République démocratique allemande cinq jours avant la chute du mur de Berlin.

À cause de la crise économique et sociale du pays, des tensions internes et de la chute du mur de Berlin le , la République démocratique allemande se démocratise et des élections libres organisées le 18 mars 1990 conduisent à ce que le Parti socialiste unifié d'Allemagne (SED) perde le contrôle majoritaire de la Chambre du peuple[3].

C'est dans la salle plénière du Palais de la République que la nouvelle assemblée élue vote, le , l’extension de la Loi fondamentale de la République fédérale d'Allemagne aux territoires de la RDA, à effet du , ce qui provoque la disparition de la République démocratique allemande à cette date et la réunification allemande[3],[N 4].

Fermeture pour cause d'amiante[modifier | modifier le code]

Sur ordre de l'inspection d'hygiène du Land de Berlin, sur décision du conseil des ministres de la RDA et sur résolution de la Chambre du peuple, le Palais de la République est fermé dès 19 septembre 1990 en raison de la présence d'amiante. Le Palais ne fonctionna alors que temporairement et sur autorisation spéciale[1].

Avenir incertain[modifier | modifier le code]

Après de coûteux travaux de désamiantage de 1998 à 2001, où 5 000 tonnes d'amiante ont été extrait, la question de l'avenir du bâtiment se pose au Bundestag (parlement allemand). Ne voyant plus d'utilité au bâtiment et comme celui-ci représente la démesure du régime communiste, plusieurs voix réclament sa destruction.

Après plusieurs concours d'architecte sur les relations avec le terrain historique de l'ancien château de Berlin[pas clair], le pré-projet, conçu par une commission internationale de dix-sept experts, est adopté le par 384 voix contre 133 par les députés du Bundestag[8]. En 2003 est actée la démolition du Palais ainsi que l'aménagement temporaire d'un espace vert jusqu’à ce qu'y soit érigé le Forum Humboldt, qui abritera le musée des cultures extra-européennes, la bibliothèque centrale et régionale de Berlin, et la collection historique scientifique de l'université Humboldt. Le nouveau bâtiment sera une réplique de l'ancien château de Berlin. Mais le parlement n'a assuré le financement, ni du « Forum Humboldt » dont les coûts sont estimés à 590 millions d'euro, ni d'un concours d'architecte ou d'un aménagement temporaire. La démolition du Palais coûtera au moins 60 millions d'euros pour éviter la déstabilisation de la cathédrale voisine.

Utilisation temporaire[modifier | modifier le code]

En 2004, le Palais fut temporairement rouvert sur le thème de « Palais du Peuple » pour une série d'expositions, dont une montrant une partie (quelques centaines d'hommes) de l'armée de terre cuite du premier empereur de Chine. Durant l'été 2005, une nouvelle exposition, « Der Berg », a essayé de faire revivre les lieux et retracé son histoire, tout en exigeant un vrai débat sur son futur. En « Der tote Palast der Republik », une exposition sur le thème de la mort.

Protestation contre la destruction[modifier | modifier le code]

Du 26 janvier au , l'artiste norvégien Lars Ramberg installe sur le toit du Palais des lampes au néon de plus de 6 mètres de haut écrivant le mot « Zweifel » (doute). Cette signature est le logo du projet « Palast des Zweifels » avec lequel Ramberg souhaite continuer la discussion sur la démolition du Palais et, avec le discours sur les utopies perdues, joindre la recherche de nouvelles perspectives et identités.

L'installation ZWEIFEL de l'artiste Lars Ramberg sur le toit du Palais, en 2005.

Un encart, financé par les dons de centaines de personnes, est publié le samedi dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung. Le titre de cet encart était « Der Palast ist die Zukunft » (« Le palais est l'avenir »). Le samedi suivant (le ), une manifestation se déroule devant le Palais de la République. La parution dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung, ainsi que la manifestation, avaient pour principal but de demander que le Palais de la République continue d'être utilisé comme lieu culturel, en attendant, au moins, que le reconstruction du château soit financièrement envisageable.

Destruction[modifier | modifier le code]

Le , le Bundestag allemand décide officiellement la démolition du Palais de la République, dont les travaux commencent le . Le , les travaux de démolition étaient terminés, laissant une place vide pour la future reconstruction du château de Berlin. En 2009, des fouilles archéologiques préalables étaient encore en cours. Alors que la reconstruction du château aurait normalement dû commencer en 2010, sa construction est retardée du fait de la crise économique de 2008 et des restrictions budgétaires qui s'en étaient suivies. La première pierre du monument a finalement été posée officiellement le 12 juin 2013 par le président de la République fédérale d'Allemagne, Joachim Gauck. Le chantier s'est terminée en 2020.

Hommages[modifier | modifier le code]

  • Le Palais de la République était présent sur le verso des billets de 100 mark est-allemand de la série de 1971/1975.
  • Un timbre postal à son effigie a été diffusé en 1976 pour marquer son inauguration.
    Verso de 100 mark est-allemand.

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Cette étude fut demandée car l'on craignait que les coûts de ce projet n'explosent.
  2. Un contraste assez fort avec le fait que l'accès au pays était accompagné de contrôles et restrictions auxquels les Allemands de l'Est étaient également soumis dans leur propre pays.
  3. Une telle familiarité n'aurait pas été possible à la télévision de la RDA
  4. À la réunification allemande, le Palais de la République devient propriété de l'État fédéral.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e (de) Humbolt Forum, « Palast der Republik », Humbolt Forum,‎ , p. 96 (lire en ligne Accès libre [PDF])
  2. Michel Dupuy, Les scientifiques et le politique : l'exemple de la question de la pollution atmosphérique en RDA (1949-1989), Natures Sciences Sociétés, 2004/3 (Vol. 12), pages 327 à 336.
  3. a b c d e f g h et i (de) Deutscher Bundestag, « Palast der Republik » Accès libre, sur Deutscher Bundestag (consulté le )
  4. (de) WDR Fernsehen, « 2. November 1973 - Grundstein für den Palast der Republik gelegt » Accès libre, sur www1.wdr.de, (consulté le )
  5. (de) Hildburg Bruns, « Honeckers Fluchttunnel wird wieder geöffnet ! », Bild,‎ (lire en ligne Accès libre)
  6. a b c d et e (en) Nick Ottens, « Palast der Republik » Accès libre, sur Never Was, (consulté le )
  7. (de) N-tv, « Palast der Republik - für Volk und Volkskammer » Accès libre, sur n-tv.de, (consulté le )
  8. Frédéric Lemaître, « Composer avec le passé », encart du Monde : « Trop forte, l'Allemagne ? », jeudi 12 septembre 2013, pages X-XI.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]