Renty

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Renty
Renty
La place.
Blason de Renty
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Saint-Omer
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer
Maire
Mandat
Jean-Marc Findinier
2020-2026
Code postal 62560
Code commune 62704
Démographie
Population
municipale
581 hab. (2021 en diminution de 12,89 % par rapport à 2015)
Densité 37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 35′ 02″ nord, 2° 04′ 25″ est
Altitude Min. 77 m
Max. 186 m
Superficie 15,67 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Fauquembergues
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Omer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fruges
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Renty
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Renty
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Renty
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Renty
Liens
Site web renty.weebly.com

Renty est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer qui regroupe 53 communes et compte 105 142 habitants en 2019.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 15,67 km2 ; son altitude varie de 77 à 186 mètres[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune est traversée par le fleuve l'Aa, un cours d'eau naturel de 56 km, qui prend sa source dans la commune de Bourthes et se jette dans le canal de Neufossé au niveau de la commune de Saint-Omer[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 979 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Radinghem à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 038,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records RADINGHEM (62) - alt : 115m, lat : 50°32'57"N, lon : 2°06'49"E
Records établis sur la période du 01-01-1989 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,6 3,3 5 8 10,8 12,9 13,1 10,8 8,1 4,8 2,2 6,8
Température moyenne (°C) 4 4,4 6,8 9,4 12,4 15,2 17,4 17,7 14,9 11,4 7,4 4,5 10,5
Température maximale moyenne (°C) 6,4 7,1 10,2 13,8 16,8 19,6 22 22,2 19 14,7 9,9 6,9 14
Record de froid (°C)
date du record
−13,8
02.01.1997
−14,6
04.02.12
−10
04.03.05
−3,8
02.04.1996
−0,7
05.05.1996
1,4
02.06.1991
5,7
07.07.1996
6,6
13.08.1993
3
17.09.1994
−4,3
29.10.1997
−7,8
23.11.1998
−12,3
18.12.10
−14,6
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
15
01.01.22
18,4
26.02.19
23,2
31.03.21
25,5
20.04.18
30,2
27.05.05
32,8
21.06.17
40,4
25.07.19
36,7
10.08.03
32,1
09.09.23
28,1
01.10.11
20
01.11.15
15,7
30.12.22
40,4
2019
Précipitations (mm) 97,7 84,7 71,6 60,1 69,5 70,3 72,9 83,6 76,9 107,8 118,6 124,4 1 038,1
Source : « Fiche 62685001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] : La haute Aa et ses végétations alluviales entre Remilly-Wirquin et Wicquinghem, d’une superficie de 564 hectares et d'une altitude variant de 40 à 118 mètres[9].

et une ZNIEFF de type 2[Note 2] : la haute vallée de l’Aa et ses versants en amont de Remilly-Wirquin, d’une superficie de 8 321 hectares et d'une altitude variant de 45 à 100 mètres. La haute vallée de l’Aa se rattache à l’entité paysagère des hauts plateaux artésiens, elle intègre la source de ce fleuve côtier situé à Bourthes et les premiers kilomètres de ce cours d’eau qui trace un sillon profond dans les collines de l'Artois[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Renty est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Fauquembergues, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[14] et 2 550 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,4 %), prairies (32 %), forêts (12,2 %), zones urbanisées (2,5 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La commune était située sur la ligne de chemin de fer Aire-sur-la-Lys - Berck-Plage, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait dans le département du Pas de Calais, entre 1893 et 1955, Aire-sur-la-Lys à Berck.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risque inondation[modifier | modifier le code]

À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[20].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Renty s'est appelé Rentiacum : domaine de Rentius. Son nom est donc d'origine gallo-romaine.
Rentica (XIe siècle), Renthi (1155), Renthy (1174), Renti (1175), Rentiacum (1320).

Renteke en flamand[21].

Rinti en picard.

Histoire[modifier | modifier le code]

On raconte que saint Omer y fonda deux églises au VIIe siècle. La présence ancienne de saint Bertulphe, administrateur du comte Wambert de Renty, devint ensuite évangélisateur local et fondateur d'une abbaye mérovingienne. Wambert avait une sœur, Angadresme, qui après être devenue sainte est devenue la sainte patronne de la ville de Beauvais -une chapelle lui est consacrée en entrant à droite dans la cathédrale de Beauvais. Bertulphe s'en va ensuite fonder l'abbaye basse de Saint-Omer autour de laquelle s'établira la ville. Plus tard, lors du haut Moyen Âge à Renty, le château fort est construit au pied de la butte, en deçà de l'endroit où se trouve l'église actuelle. À l’époque, c'est un grand quadrilatère de forme rectangulaire, en pierre granitique et mélange de briques comme beaucoup d'habitations seigneuriales de l'époque. La terre cuite sous forme de briques et de tuiles existe dans la région depuis les Romains. Néanmoins, le château de Renty a près d'une mesure et demie de superficie (soit environ 4 800 m2). Quatre-vingts mètres de long par soixante mètres de large, avec une tour à chaque angle et deux autres de moindre diamètre encadrant l'entrée principale où se trouve le pont-levis. Les murs de Renty ont d'ailleurs été élevés sur les fondations d'une ancienne villa gallo-romaine "Praedium Rentica", comme l’indiquent des relevés cadastraux sur la Morinie. Renty était alors visiblement le centre d’une implantation d’habitats dans le canton. Après sa destruction au IXe siècle par les Vikings, s’éleva une "ferté" (ou fère, comme on dit dans l’Est), avec des palissades et un donjon en bois.

Ce n'est que vers le milieu du XIIe siècle qu'Arnoult Ier de Renty décide de tout construire en "dur", c'est-à-dire en pierre. C’est lui qui fait construire deux établissements religieux dédiés à saint Bertulphe et à saint Denis en donnant au prieuré de Renty 120 mesures (38,5 ha) de terre avec terrage et dîme. Ceci a été confirmé en 1177 par le pape Alexandre III. À Renty, son petit-fils Arnoult II termine la construction qui est améliorée ensuite de génération en génération.

Au centre de la forteresse, la cour intérieure est pavée d'un côté avec l'encart au pied du donjon en dalles calées en opus incertum, et le reste est de la terre battue. On accède à la forteresse par un pont-levis à double chaînage donnant sur la route de Fauquembergues à Verchocq. Non loin de là, sur la gauche, coule l'Aa. Cours d'eau sans affluent, trop petit pour être titré fleuve, trop indépendant pour être qualifié de rivière. Dans la cour, des bâtiments rapidement fabriqués en planches et rondins de bois abritent les écuries, la basse-cour, et quelques grandes salles construites en torchis et pierre avec des madriers pour la structure, accessibles de la cour sous de grandes voûtes soutenues par des croisées d’ogives. L’escalier extérieur est ménagé dans l’épaisseur du mur, avec des ouvertures qui permettent de surveiller chaque salle, et au besoin, de tirer sur l’assaillant. Ces salles servent à loger les réfugiés éventuels. Sur la face est extérieure se trouve à six mètres du sol, la deuxième sortie de la forteresse. On y accède par un pont mobile. Les tours sont très saillantes. La base plus large, appelée glacis, est construite en pierres plus grosses et bien appareillées. À l’intérieur, c’est un talus plein, et les murs sont percés de meurtrières avec un angle aigu destiné à empêcher l’ennemi de s’approcher des murs. Les bases du donjon, par contre, possèdent des arcs de décharge utilisés par les Byzantins dès le VIe siècle, qui soutiennent les murs. Si l’assaillant creuse une sape, sorte de galerie sous le mur, celui-ci ne s’effondre pas. Dès le début du XIIIe siècle, c’est une nouveauté pour l’Occident, rapportée des croisades sous Philippe-Auguste. C'est dans cette vallée plate qu'est situé le village de Renty, entre deux plateaux crayeux où s'installeront et camperont nombre d'armées assiégeantes, au nord des sept vallées, traversées par sept rivières: l'Authie, la Canche, le bras de Brosne, l'Embrienne, la Ternoise, la Planquette, la Créquoise. Renty était déjà un lieu de passage obligatoire avec une voie romaine pavée encore visible non loin, au XXIe siècle, et son ancienne villa du temps où on la nommait Rentiacum. Ce qui étymologiquement signifie la demeure de Rent ou Rentius, nom d'origine saxonne, mélange de flamand et de germain, agrémenté de latin. Chacun y a trouvé une origine discutable par son appellation controversée: pour d’autres, Renty viendrait de "rent" voulant dire déchirure en saxon, parallèle de "Aa" signifiant la même chose en franc gothique. Doit-on y voir également un rapport avec les armoiries de cette famille représentées par des doloires, couteaux ou hachettes? Aa signifie aussi une source, un ru, en langue nordique.

Renty fut le siège d'une famille qui s'y installa il y a plus de mille deux cents ans pour y demeurer sans interruption près de six siècles jusqu’en 1354 dans la forteresse et jusqu’au XVIIe siècle sur les terres proches de Waltencheux, d’Assonval et du Cauroi. D’autres Renty resteront dans les environs comme à Verchocq, Rimboval au nord-est d’Embry, Wandonne à une lieue (environ 4 km) à l’est de Renty, Rollez à 5 km au sud de Renty, à Fasques, à Fauquembergues (Andrieu de Renty) et à Embry (Oudart Ier de Renty, voir Embry). À partir du milieu du XIVe siècle, une famille féodale puissante et célèbre récupère en dot la baronnie. La seigneurie dépendit alors de la famille de Croÿ et des d'Egmont. Au milieu du XIVe siècle, Renty est donc passée dans les mains de Guillaume de Croÿ (prononcer Crouy, village d'où la famille est originaire) qui avait épousé en 1354 Isabeau de Renty et obtint par dot cette terre, forteresse et fiefs affiliés.

Renty, jusque là baronnie, fut érigée par Charles Quint en marquisat en , au bénéfice de Philippe II de Croÿ, (maison de Croÿ), duc d'Aerschot, prince de Chimay, comte de Porceau et de Beaumont, baron de Renty, chevalier de la Toison d'Or, conseiller de l'empereur, premier chef des domaines et des finances, lieutenant gouverneur et capitaine général du comte de Hainaut, neveu et héritier de Guillaume de Croÿ, marquis d'Aerschot. À la baronnie de Renty, sont jointes les terres de Coupelles, Vieilles et Nouvelles, qui réunies, prendront le nom de marquisat de Renty[22].

En 1549, Charles Quint nomme Jacques de Bryas (Jacques II de Bryas), gouverneur de Renty, après avoir fortifié la place et son château pour renforcer sa frontière et le Comté d'Artois[23].

Henri II y battit les Espagnols de Charles Quint le . Il existe une plaque commémorative de la bataille de Renty à l'intérieur de l'église. Henri II récompensa la vaillance du maréchal de Tavannes sur le champ de bataille même, en détachant de son cou le collier de son ordre de Saint-Michel pour l'en décorer.

Guerre de Trente ans

Le château a été restauré en 1630 puis rasé huit ans plus tard en 1638, lors de la guerre de Trente Ans, sous Louis XIII par le maréchal de Châtillon sur l'ordre de Richelieu qui voyait d'un mauvais œil l'influence grandissante de certains hauts seigneurs et craignait le début d'une fronde. Le siège de Renty par les Français a eu lieu le entre le 1er et le . Le maréchal de Châtillon loge à Fauquembergues et le maréchal de la Force à Fasque. Une tranchée est ouverte dans la nuit du 2 au 3. La reddition a lieu le . La forteresse est détruite.

Ce château n’était plus qu’une ruine en 1775. Il en existe encore des traces au centre du village. Des monticules recouverts de terre et de végétation, bordés de petits étangs destinés actuellement à la pèche, derrière un premier rang de bâtiments à droite de la route allant à l’Aa, témoignent encore en 2009 de la présence ancienne de ses murs. Les petits étangs (domaine privé) sont aménagés dans une partie des anciennes douves.

Seconde Guerre mondiale

Durant la Seconde Guerre mondiale, des habitants de Renty et en particulier Norbert Fillerin organisent le réseau Pat O’Leary. Norbert puis Marguerite Fillerin seront arrêtés, déportés et reviendront des camps nazis[24].

Personnalités historiques[modifier | modifier le code]

  • Jean Ier, seigneur de Croÿ, de Seneghen (Seninghem aujourd'hui), baron d'Airaines et de Renty, mort le durant la bataille d'Azincourt. Il s'est marié en 1384 à Marie de Craon, fille de Jean Ier de Craon, seigneur de Domart-en-Ponthieu et de Marie de Châtillon-sur-Marne, vidamesse de Laonnois et Glacy.
  • Guillaume de Croÿ, seigneur de Croÿ et baron d'Airaines, décédé en 1384 au château de Renty. Père du précédent. Il fut le mari d'Isabeau de Renty et mélangea ses propres armoiries avec celles de Renty. Ce fut une condition sine qua non pour les épousailles. Une autre condition fut de rendre aux seigneurs de Renty un quint des terres et dîmes annexées.
  • Oudart 1er de Renty qui fut un grand capitaine de guerre durant la Guerre de Cent Ans, lieutenant des Armées du roi en Normandie, Ponthieu et Artois. Il fut ensuite seigneur d'Embry.
  • Saint Bertulphe de Renty (qui n'était pas de la famille de Renty mais a vécu dans le village) ou "Bertoul", fondateur de l'abbaye de Renty, mort le . Il était originaire de l'Est et du monastère de Remiremont en Belgique actuelle, d'où vinrent bon nombre de seigneurs locaux, francs et saxons avant de s'installer à la cour des rois mérovingiens et ensuite de Charlemagne.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée au canton de Fruges.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1989 2014 Jean Vielliard    
avril 2014[25],[26],[27] 2020 Christophe Grare   Agriculteur
3 juillet 2020 En cours
(au 3 avril 2022)
Jean-Marc Findinier   Ouvrier qualifié[28],[29]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].

En 2021, la commune comptait 581 habitants[Note 5], en diminution de 12,89 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
503644682662878904891857841
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
803818802755770741728706706
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
658592535513504519519493547
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
525484429448463439514536635
2018 2021 - - - - - - -
603581-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 290 hommes pour 313 femmes, soit un taux de 51,91 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,3 
6,9 
75-89 ans
9,3 
14,1 
60-74 ans
13,4 
28,3 
45-59 ans
20,1 
17,6 
30-44 ans
21,1 
13,1 
15-29 ans
11,8 
20,0 
0-14 ans
24,0 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[34]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Économie[modifier | modifier le code]

Elle a été liée aux moulins, le moulin Cocatrice et le moulin à foulon, devenu moulin à papier, puis moulin à farine, et enfin scierie Grioche, et à la brasserie-malterie qui a fermé en 1920[35]

Culture locale et Patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

d'argent à trois doloires de gueules, deux du chef adossées et une en pointe.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

- La famille de Renty (Alain Graff),

- La vie du Bienheureux Gaston de Renty,

- Gaston de Renty, une figure spirituelle du XVIIe siècle (Yves Chiron),

- Contribution à l'histoire de Renty et ses hameaux (Pierre Bellenguez et Roger Santune),

- Extraits de papiers sur la famille de Renty (Emmanuel de Blic),

- Gaston Jean Baptiste de Renty, Correspondance (Raymond Triboulet, ministre de France)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Aa (E4030570 ) » (consulté le )
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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