Roquefort-les-Pins

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Roquefort-les-Pins
Roquefort-les-Pins
La place Mougins-Roquefort.
Blason de Roquefort-les-Pins
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Grasse
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Sophia Antipolis
Maire
Mandat
Michel Rossi
2020-2026
Code postal 06330
Code commune 06105
Démographie
Gentilé Roquefortois
Population
municipale
7 276 hab. (2021 en augmentation de 9,78 % par rapport à 2015)
Densité 338 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 39′ 59″ nord, 7° 03′ 05″ est
Altitude Min. 20 m
Max. 362 m
Superficie 21,53 km2
Unité urbaine Nice
(banlieue)
Aire d'attraction Nice
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villeneuve-Loubet
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Roquefort-les-Pins
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Roquefort-les-Pins
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Roquefort-les-Pins

Roquefort-les-Pins est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Roquefortois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Roquefort-les-Pins est une ville des Alpes-Maritimes se situant à 18 km de Cannes, 17 km de l'aéroport de Nice et 13 km de Grasse.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Roquefort-les-Pins est globalement située dans le moyen pays, sur un plateau calcaire entre 200 et 300 mètres en pente ascendante du sud au nord et ponctuée de collines. Ce contexte géographique explique un relatif micro-climat à l'origine de sa notoriété historique. La forêt de pins est prédominante et fait le charme de la commune. La roche est l'autre élément du paysage.

Sismicité[modifier | modifier le code]

Commune située dans une zone de sismicité modérée[1].

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

On y trouve quelques rivières dont la Miagne, un affluent du Loup.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 921 mm, avec 5,7 jours de précipitations en janvier et 2,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valbonne-Sophia », sur la commune de Valbonne à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 15,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 920,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38 °C, atteinte le ; la température minimale est de −3,3 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Statistiques 1991-2020 et records VALBONNE-SOPHIA (06) - alt : 238m, lat : 43°37'23"N, lon : 7°01'42"E
Records établis sur la période du 01-08-1987 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 5,9 5,7 7,7 9,8 13,5 17,1 19,6 20 16,7 13,4 9,4 6,8 12,1
Température moyenne (°C) 9,1 9,3 11,4 13,7 17,5 21,3 24 24,4 20,7 16,9 12,6 10 15,9
Température maximale moyenne (°C) 12,4 12,8 15,2 17,6 21,4 25,5 28,4 28,8 24,8 20,4 15,9 13,1 19,7
Record de froid (°C)
date du record
−1,6
29.01.05
−3,3
11.02.12
−2,3
01.03.05
1
02.04.22
5
06.05.1991
8,9
01.06.06
12,6
08.07.1996
14
23.08.07
8,2
28.09.07
3,3
28.10.12
−0,6
23.11.1988
−2,2
20.12.09
−3,3
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
21,1
11.01.15
24,5
15.02.1990
26
31.03.15
26,8
24.04.23
31,3
27.05.22
36,2
25.06.17
37,4
21.07.23
38
24.08.23
34,4
03.09.09
30,1
14.10.23
27,5
14.11.23
23,6
11.12.23
38
2023
Précipitations (mm) 84,2 59,8 61,7 84,8 58,5 41 18,2 28 90,6 139,9 149,3 104,3 920,3
Source : « Fiche 6152002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
12,4
5,9
84,2
 
 
 
12,8
5,7
59,8
 
 
 
15,2
7,7
61,7
 
 
 
17,6
9,8
84,8
 
 
 
21,4
13,5
58,5
 
 
 
25,5
17,1
41
 
 
 
28,4
19,6
18,2
 
 
 
28,8
20
28
 
 
 
24,8
16,7
90,6
 
 
 
20,4
13,4
139,9
 
 
 
15,9
9,4
149,3
 
 
 
13,1
6,8
104,3
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Le village est coupé au sud, d'est en ouest, par un axe important reliant Grasse à Nice qu'est la départementale M2085.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Transports à la demande : deux lignes de bus passent par Roquefort-les-Pins pour rejoindre les villes voisines :

  • la ligne 26 (Envibus), réseau des transports publics de la Communauté d'agglomération de Sophia Antipolis[9]., en direction de Valbonne Sophia-Antipolis qui passe dans 11 arrêts de bus ;
  • la ligne 500 (Lignes d'azur) en direction de Nice et de Grasse qui passe dans 11 arrêts de bus et 2 arrêts uniquement en sens unique.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Commune membre de la Communauté d'agglomération de Sophia Antipolis.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[10].

Roquefort-les-Pins peut être découpée en 4 zones d'importance inégale au fur et à mesure que l'on s'approche du centre, soit le quartier du Plan où se situe la mairie : une zone forestière, une zone faiblement habitée, une zone moyennement habitée et une zone dense. La zone dense regroupe les activités administratives, scolaires et commerciales. L'habitat majoritaire est la maison individuelle de style provençal.

Roquefort-les-Pins est une commune urbaine[Note 2],[11]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale regroupant 51 communes[14] et 942 886 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nice est la septième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Au XIe siècle, le fief est possédé par les seigneurs d'Antibes qui le vendent à l'Abbaye de Lérins[19], mais en 1241, l'abbé de Lérins, du fait de l'endettement important que connait alors l'abbaye, est contraint de vendre la seigneurie de Roquefort-les-Pins aux habitants de Saint-Paul-de-Vence pour le prix de 16 000 sols raimondi[20], l'abbaye restant propriétaire de la chapelle de San Peyre.

En 1547, à la suite des guerres et des épidémies, la communauté de Saint-Paul, pour repeupler le lieu divise le fief de Roquefort en 400 lots qu'elle distribue par tirage au sort à 400 particuliers tenus de payer pendant 9 ans un bail annuel de 9 florins et demi. Ce lotissement durera jusqu'en 1640 date à laquelle la seigneurie de Roquefort est rachetée par les Alziari et les Mougins[19].

Le , Roquefort qui compte alors 590 habitant est séparé de Saint-Paul-de-Vence et forme une commune indépendante[19].

Une école de garçons est créée en 1800 et une école de filles en 1865. En 1899, les eaux du Foulon arrivent à Roquefort et en 1928 commence l'électrification de la commune.

En 1932, Roquefort prend le nom de Roquefort-les-Pins pour éviter la confusion avec des communes homonymes[19].

Depuis plus d'une dizaine d'années, la commune poursuit une politique de rénovation et d'amélioration de ses infrastructures. Mais également de développement urbain, d'une par pour répondre à la croissance démographique et, d'autre part, satisfaire un certain quota de logements sociaux. Ainsi, de nouveaux quartiers sont apparus, notamment un « centre de village » avec logements et commerces, jusqu'ici inexistant. En revanche, cette politique est depuis quelques années affectée par une baisse des dotations de l'État.

Une ancienne carrière, dite La Roque, propriété de la SPADA et localisée aux limites communales de Valbonne et de Villeneuve-Loubet, déchaîne les passions après l'intention du Conseil général en 2009 d'y implanter un centre d'enfouissement de déchets inertes. Si les entreprises du bâtiment soutiennent largement le projet, une bonne partie des habitants de Roquefort-les-Pins demeurent, eux, hostiles. Après le scandale environnemental de la décharge de la Glacière sur Villeneuve, un courant de scepticisme sur les bonnes intentions des autorités s'est installé. Pour lutter contre la future décharge de la Roque, une association apolitique s'est formée : l'ADEV06. Malgré ses nombreux recours au Tribunal administratif de Nice, qui ont permis de retarder sa création, la décharge fonctionne désormais depuis 2013 avec l'autorisation préfectorale au titre de « station de transit provisoire ».

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

La commune vote majoritairement à droite autant lors des élections nationales que municipales, comme une bonne partie des Alpes-Maritimes. Michel Rossi, maire depuis 31 ans et sous étiquette UMP depuis 2002, prouve cette tendance au niveau local. Malgré une érosion de son électorat, au profit d'une opposition sans étiquette, Energie pour l'Avenir, il reste populaire. À la suite d'une violente guerre juridique entre majorité et opposition, l'opposant Jean-Hugues Fischer jette l'éponge et ne se représente pas aux élections municipales de 2014, laissant de fait le maire sortant seul candidat en lice.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1965 Jean Camp    
1965 1973 Jacques Liechty
(1920-2013)
   
novembre 1973 1981 Georges Charvet   Commandant, ancien premier adjoint
1981 mars 1983 Jacques Liechty
(1920-2013)
   
mars 1983 En cours
(au 21 juillet 2021)
Michel Rossi RPR puis
UMP-LR
Directeur informatique retraité
Député des Alpes-Maritimes (7e circ.) (2011 → 2012)[Note 4]
Conseiller général du Bar-sur-Loup (1988 → 2011)
Vice-président du conseil général (2007 → 2011)
Conseiller départemental de Villeneuve-Loubet (2015 → )
Vice-président du conseil départemental (2017 → 2021)
Vice-président de la CA de Sophia Antipolis

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].

En 2021, la commune comptait 7 276 habitants[Note 5], en augmentation de 9,78 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
611611710751803771770756812
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
787760719676655628580587558
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
550600529454548569477494687
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 1231 5752 5073 4324 7145 2396 0586 1756 222
2017 2021 - - - - - - -
6 7627 276-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,4 % la même année, alors qu'il est de 30,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 366 hommes pour 3 576 femmes, soit un taux de 51,51 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,72 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[26]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
1,5 
7,6 
75-89 ans
0,0 
17,5 
60-74 ans
18,1 
24,8 
45-59 ans
24,5 
14,6 
30-44 ans
16,4 
14,0 
15-29 ans
12,2 
20,5 
0-14 ans
18,2 
Pyramide des âges du département des Alpes-Maritimes en 2020 en pourcentage[27]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,5 
9,3 
75-89 ans
12,1 
17,5 
60-74 ans
18,7 
20,4 
45-59 ans
19,9 
18,2 
30-44 ans
17,5 
16,5 
15-29 ans
14,7 
17 
0-14 ans
14,5 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[28] :

  • Collège, école primaire et maternelle, garderie.
  • École privée religieuse.
  • Collège.
  • Lycées à Valbonne, Vence.

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[29] :

  • Médecins à Le Rouret, La Colle-sur-Loup,
  • Parmacies à Le Rouret, La Colle-sur-Loup,
  • Centre médical, dentiste, podologue, orthophoniste, infirmières.
  • Hôpitaux à Le Rouret, Villeneuve-Loubet.

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie et activités[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Roquefort-les-Pins est une station climatique fort prisée d'où son caractère résidentiel et agricole[31].

  • Élevage d'ovins et de caprins.
  • Élevage de volailles.
  • Reproduction de plantes.

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Chambres d'hôtes et gîtes[32].
  • Hôtellerie et restauration.
  • Auberge.

Commerces et services[modifier | modifier le code]

  • Commerces et services[33] : magasins, épiceries, salons de coiffure, bureautique, pharmacies, tabac-presses, droguerie, pépinière.
  • Industrie : miroiterie,
  • Services à la personne.
  • Stations essences.
  • Agences immobilières, expert-géomètre.
  • Cabinet d'avocats.
  • Agence postale (La Poste).
  • Pompiers et gendarmerie.
  • Équipements culturels et sportifs :
    • Cinéma.
    • Médiathèque.
    • Salle polyvalente.
    • Centre hippique.
    • Centre sportif.
    • Associations et clubs.

Budget et fiscalité 2019[modifier | modifier le code]

En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[34] :

  • total des produits de fonctionnement : 9 056 000 , soit 1 317  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 8 105 000 , soit 1 179  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 974 000 , soit 142  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 2 406 000 , soit 350  par habitant ;
  • endettement : 4 224 000 , soit 614  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 15,17 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 13,07 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 36,02 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 31 440 [35].

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 50 667 €, ce qui plaçait Roquefort-les-Pins au 260e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole et au premier rang du département des Alpes-Maritimes[36]. Elle était la ville la plus riche du département des Alpes-Maritimes au niveau du revenu par habitant et du nombre de ménages soumis à l'IFI.

Patrimoine et culture locale[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Vestiges romains et gallo-romains au quartier du Castellas[37].
  • Ruines du château de Roquefort, témoin d'une résistance acharnée contre les tenants de Saint-Paul.
  • Sites archéologiques :
    • Site La Charlotte - La Réserve - La Péguière - Les sept Fonts[38].
    • Site Vallées du Loup, de la Cagne et du Malvan[39].
    • Dépôts d'armes du VIe siècle av. J.C. (Le dépôt de la Source du Noyer)[40].
    • Site Grotte Péguière[41].
    • Dolmen des Peyraoutes[42].
    • Grotte du Tram[43].
    • Le Sinodon[44].
  • Ancien viaduc des Sept-fonts (1913) (circuit de tramway qui reliait Cagnes à Grasse)[19].
  • Grotte de la chèvre d'or : sur le chemin de La Colle se trouve la grotte de la Chèvre d’or[45]. Selon une légende, lors d’une guerre entre le seigneur de Roquefort et celui de Gap, une chèvre en or avec des yeux de diamant aurait été cachée dans cette grotte[19]. La légende de la chèvre d'or est très répandue en Provence et dans le Dauphiné[46].

Patrimoine religieux :

  • Église Notre-Dame de Canlache[47] : la chapelle Notre-Dame-de-Canlache est mentionnée en 1351. L'église actuelle qui date de 1690, a été agrandie en 1865[48].
  • Église du Sacré Cœur de Roquefort-les-Pins.
  • Église Saint-Arige de Roquestéron.
  • Église Saint-Étienne de Roubion.
  • Chapelle de la "congrégation du Rosaire" au cimetière.
  • Grotte chapelle du Colombier[49].
  • Domaine de Maria-Mater, foyer de charité[50], le petit Montmartre, sanctuaire du Sacré-Cœur de Jésus, avec sa crypte[51].
  • Monument aux morts[52] : Conflits commémorés : 1870-1871- 1914-1918 - 1939-1945[53].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Roquefort-les-Pins Blason
D’azur au roc d’argent mouvant de la pointe, surmonté d’une épée renversée du même, accostée de deux pommes de pin d’or[54].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Manifestations[modifier | modifier le code]

La commune accueille comme manifestation principale, le Roquefort Auto Moto Rétro, le rendez-vous incontournable de l'auto et de la moto de collection de la Côte d'Azur. Cette manifestation se tient deux fois dans l'année, au printemps et à l'automne.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Le peintre Carlos-Reymond et son épouse Marthe Lebasque ont vécu à Roquefort-les-Pins.
  • Le sculpteur César Baldaccini a séjourné un temps à Roquefort-les-Pins. La ville lui a d'ailleurs rendu hommage en baptisant son collège Collège César le .
  • Le chanteur du groupe INXS, Michael Hutchence, y possédait une propriété.
  • Le peintre Roland Chanco vit à Roquefort-les-Pins.
  • Wim Sonneveld, un artiste de cabaret néerlandais qui acheta la « Bergerie de Notre-Dame » à Roquefort-les-Pins et y résida.
  • Juliette Favez-Boutonier, psychologue et universitaire, y est née en 1903.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Suppléant du député Jean Leonetti de 2007 à 2011.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Didacticiel de la réglementation parasismique
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Roquefort-les-Pins et Valbonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Valbonne-Sophia », sur la commune de Valbonne - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Valbonne-Sophia », sur la commune de Valbonne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
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  28. Établissements d'enseignements
  29. Professionnels et établissements de santé
  30. Paroisse Saint Pierre du Brusc
  31. Activités agricoles sur la commune
  32. Annuaire
  33. Commerces et services
  34. Les comptes de la commune
  35. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
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  50. Foyer de charité
  51. de Maria-Mater, foyer de charité, la crypte , sanctuaire
  52. Monument aux morts
  53. Roquefort-les-Pins - Morts aux guerres
  54. Dominique Cureau, « Communauté d'agglomération Sophia Antipolis 2 : Roquefort-les-Pins », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]