Royal Society

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Royal Society
Blason de la Royal Society.
(la) Nullius in verbaVoir et modifier les données sur Wikidata
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Domaines d'activité
Objectif
Promotion des sciences
Siège
Pays
Coordonnées
Langue de travail
Organisation
Membres
1 700 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif
219 employés (), 212 employés (), 200 employés (), 190 employés (), 167 employés ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Président
Adrian Smith (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Sponsor
Chiffre d'affaires
85,2 M£ (), 98,3 M£ (), 111,7 M£ (), 129,8 M£ (), 136,2 M£ ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Récompenses
Prix Princesse des Asturies ()
Prix Princesse des Asturies en communication et humanités ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Identifiants
Companies House
OpenCorporates
Carte

La Royal Society, dont le nom officiel est Royal Society of London for the Improvement of Natural Knowledge et que l'on peut traduire littéralement par « Société royale de Londres pour l'amélioration des connaissances naturelles », est une institution fondée en 1660 siégeant au Carlton House Terrace à Londres et destinée à la promotion des sciences. Cette société savante est l’équivalent de l’Académie des sciences en France.

La Académie royale d'Irlande, fondée en 1782, lui est affiliée. La Royal Society of Edinburgh, fondée en 1783, est une institution écossaise indépendante.

Membres renommés[modifier | modifier le code]

De très nombreux savants ont contribué à la création et à l'essor de la Royal Society. Elle compte parmi les membres fondateurs Robert Boyle, John Evelyn, Robert Hooke, William Petty, John Wallis, John Wilkins, Thomas Willis, Jean Chardin, Elias Ashmole et Christopher Wren. Isaac Newton y présenta sa théorie de l’optique, et en devint plus tard le président.

Par sa devise Nullius in verba (ne croire personne sur parole), la Royal Society affirme sa volonté d'établir la vérité dans le domaine scientifique sans recourir à l'autorité d'une personne et en se fondant exclusivement sur l’expérience. Ses fondements philosophiques s'écartent donc radicalement de ceux que l’on observait par exemple dans la scolastique, où la vérité scientifique était fondée sur la logique déductive en accord avec la divine providence et avec l'appui des autorités anciennes, comme Aristote.

Indépendance[modifier | modifier le code]

Au XIXe siècle, un système de subventions parlementaires a été introduit, permettant à la Société d'aider au développement scientifique tout en restant un organisme indépendant. La Société alloue désormais près de 42 millions de livres sterling chaque année à partir de subventions gouvernementales, de dons et de legs d'organisations et de particuliers[1].

Liste sélective de présidents[modifier | modifier le code]

Chronologie[modifier | modifier le code]

Les armes de la Royal Society sur un vitrail avec la devise Nullius in verba.

Médailles, leçons magistrales prestigieuses et prix[modifier | modifier le code]

Médailles[modifier | modifier le code]

Ces médailles récompensent chaque année (ou tous les deux ou trois ans suivant la médaille) des recherches couvrant tous les domaines de la science. Elles sont au nombre de dix :

Leçons magistrales prestigieuses[modifier | modifier le code]

Nationales[modifier | modifier le code]

Internationales[modifier | modifier le code]

Historiques[modifier | modifier le code]

Prix[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Seule femme scientifique britannique lauréate du prix Nobel de chimie en 1964

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) « History of the Royal Society », sur royalsociety.org (consulté le ).
  2. (en) Gresham College, « History : 1660 The Royal Society is founded at Gresham College », sur gresham.ac.uk (consulté le ).
  3. (en) Douglas McKie, « The origins and foundation of the Royal Society of London », sur royalsocietypublishing.org, (consulté le ).
  4. [1]
  5. [2]
  6. (en) « Admission of Women into the Fellowship of the Royal Society », Notes and Records of the Royal Society of London, The Royal Society, vol. 4, no 1,‎ , p. 39 (DOI 10.1098/rsnr.1946.0006)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Morris Berman, Social change and scientific organization : the Royal Institution, 1799-1844, Londres, Heinemann Education, (ISBN 978-0-435-54060-9, OCLC 299364001).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]