Shadow of the Colossus

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Shadow of the Colossus
Logo du jeu.

Développeur
Éditeur
Réalisateur
Fumito Ueda (directeur)
Kenji Kaido (producteur)
Shunpei Suzuki (art design)
Hitoshi Niwa (art design)
Compositeur
Producteur

Date de sortie
PlayStation 2

AN : 18 octobre 2005
JAP : 27 octobre 2005
EUR : 17 février 2006


PlayStation 3

EUR : 28 septembre 2011


PlayStation 4

INT : 6 février 2018

Genre
Mode de jeu
Plate-forme

Langue

Évaluation
CERO : 12
ESRB : T ?
OFLC (AU) : M ?
PEGI : 12+ ?
Site web

Shadow of the Colossus (littéralement L'Ombre du colosse), ou Wander and the Colossus (ワンダと巨像, Wanda to Kyozō?, lit. Wander et le colosse) au Japon, est un jeu vidéo d'action-aventure codéveloppé par Japan Studio et Team Ico (lequel a précédemment dirigé le jeu Ico) et édité par Sony Computer Entertainment pour la PlayStation 2. Le jeu est sorti en en Amérique du Nord et au Japon, et en en Europe[1].

Le jeu raconte l'histoire d'un jeune homme nommé Wander qui se rend sur une terre abandonnée sacrée afin de redonner vie à Mono une jeune fille. Pour ce faire, il doit combattre et tuer seize colosses en différents endroit où ils évoluent.

Il a fait l'objet d'une réédition sur PlayStation 3 en , avec des graphismes remastérisés en haute définition sur un disque Blu-ray contenant également Ico. Un remake sur PlayStation 4, Shadow of the Colossus, est sorti en .

Trame[modifier | modifier le code]

Univers[modifier | modifier le code]

L'univers de Shadow of the Colossus se démarque de ceux que l'on rencontre habituellement dans les jeux d'action-aventure traditionnels car il n'y a ni villes ni donjons à explorer, pas de personnages avec lesquels interagir, et pas non plus d'ennemis habituels à combattre à l'exception de seize colosses[2],[3]. Le vaste monde perdu qu'arpente Wander est entièrement silencieux. Les êtres vivants visibles à l'exception du cheval Agro et des colosses sont des lézards qui courent sur les murs de pierre et dans l'herbe, des tortues, des colombes blanches, notamment autour de l'autel où repose la jeune fille, des poissons dans les lacs, ainsi qu'un grand oiseau qui suit parfois le personnage quand celui-ci se déplace à cheval. L'environnement est relativement varié, disposant de plaines verdoyantes, de sanctuaires rocheux, de lacs souterrains (ou non), de montagnes, de grottes ou de déserts de sables.

Personnages[modifier | modifier le code]

Wander  : Le personnage principal du jeu, celui qu'incarne le joueur. Armé d'un arc et d'une épée aux pouvoirs magiques, son seul objectif durant le jeu est la résurrection d'une femme nommée Mono. On ignore cependant son véritable lien avec elle : une sœur, une compagne, une amie…

Mono : Jeune fille toute vêtue de blanc, Elle est amenée par Wander dans le Temple de Dormin au début du jeu, morte. On apprend qu'elle a été sacrifiée en raison de son destin qui aurait été décrété maudit[NB 1] mais aucun autre détail n'est connu.

Agro : La jument noire très fidèle à Wander. Elle sert de monture à ce dernier pour parcourir les vastes terres du monde des colosses. Dans certains affrontements avec des colosses spécifiques, elle s'avèrera indispensable. Note : Bien qu'Agro soit désignée par des pronoms masculins dans le tutoriel du jeu à cause d'une erreur de traduction, il s'agit bien d'une femelle, de plus tous les pronoms utilisés pour désigner Agro ont été remplacés par son nom dans le remake PS4[4].

Dormin : Une entité mystérieuse qui réside dans le grand temple au milieu des terres interdites. La nature même de Dormin est très étrange : parlant de lui au pluriel, il s'exprime avec une voix désincarnée tantôt masculine (doublée par Kazuhiro Nakata), tantôt féminine (doublée par Kyoko Hikami), et semble parfois changer de caractère. Au fur et à mesure du récit, on apprend que Dormin est une entité déchue, qui a vu son pouvoir scellé dans seize colosses répartis dans les terres abandonnées. Il n'accepte de ressusciter Mono que si le jeune héros abat les colosses[NB 2], bien qu'il ne prévienne pas Wander de la véritable nature de ces derniers.

Le seigneur Emon : Un chaman à la tête d'un petit groupe de guerriers. Portant un masque, son visage n'est découvert qu'à la fin du jeu. Il semble avoir des connaissances approfondies sur Dormin et les terres interdites. Avec son groupe, il poursuit Wander et tente de l'empêcher de rendre son pouvoir à Dormin[NB 3]. Il utilisera à la fin du jeu de puissantes magies pour endiguer l'entité. Sa voix (doublé par Naoki Bando) est la même que celle du narrateur qui, au début du jeu, présente les nouvelles terres sur lesquelles entre Wander, en insistant sur le fait qu'elles sont interdites.

Scénario[modifier | modifier le code]

L'histoire de Shadow of the Colossus commence quand Wander traverse un grand viaduc pour entrer sur des terres interdites. Monté sur son cheval Agro, il arrive dans un énorme sanctuaire au centre de la région, puis dépose sur l'autel le corps enveloppé d'un linceul qu'il transportait. Il retire le drap et on découvre le visage d'une jeune femme nommée Mono. C'est alors que plusieurs créatures qui semblent formées d'un éther très sombre apparaissent pour attaquer les personnages. D'apparence humanoïde, les créatures-ombres sont rapidement vaincues par Wander, armé de son épée.

Sortant des hauteurs du temple, la voix désincarnée d'une entité connue sous le nom de Dormin se fait entendre, surprise que le voyageur possède une telle arme. Wander demande à Dormin de sauver la jeune femme, en réintégrant l'âme dans son corps. Il lui explique que cela ne lui sera possible que lorsque les seize idoles de pierres du temple auront été détruites. Il lui faut pour chaque statue vaincre au préalable le géant qui lui est associé et qui repose quelque part dans la région. Pour cela, Dormin lui explique qu'il doit utiliser son épée, une arme unique aux pouvoirs magiques.

Malgré les avertissements de Dormin qui lui explique qu'il aura un grand prix à payer pour ressusciter Mono[NB 4], Wander part à la recherche des colosses qu'il affronte les uns après les autres. Après la mort de chaque colosse, l'apparence physique de Wander se dégrade : sa peau devient plus pâle et ses cheveux plus foncés, tandis que Mono retrouve un teint plus frais.

Après la mort du douzième colosse, apparaît aux abords du viaduc un petit groupe de guerriers dirigé par un chaman appelé Seigneur Emon ; ils poursuivent Wander. Exhorté à se presser dans sa tâche, Wander affronte les trois colosses suivants. Alors qu'il traverse un pont permettant d'accéder au seizième et dernier colosse, l'ouvrage s'écroule. Son cheval Agro a tout juste le temps de l'éjecter sur le versant opposé tandis qu'elle est emportée dans l'effondrement et tombe dans la rivière, des centaines de mètres plus bas.

Le groupe de guerriers arrive au sanctuaire alors que la dernière idole du temple se détruit. Wander apparaît peu de temps après, il a désormais un teint cadavérique et arbore deux petites cornes qui viennent de sortir de sa tête. Le déclarant possédé, Emon ordonne à ses guerriers de le tuer[NB 5]. Alors que Wander tente de rejoindre Mono, un guerrier lui décoche un carreau d'arbalète à la jambe, tandis qu'un autre lui transperce le cœur d'une épée. Un sang noir similaire à de la fumée s'écoule de la blessure, et le corps de Wander se couvre de ténèbres puis il semble mourir à la façon des colosses.

Dormin prend alors le contrôle de l'esprit de Wander puis se transforme en un colosse-ombre[NB 6]. Il explique que son corps avait été séparé en seize pour sceller son pouvoir. Tandis que ses hommes fuient, Emon jette l'ancienne épée de Wander dans un petit bassin au fond du temple. Un tourbillon de lumière se crée et engloutit Dormin et Wander. Emon et ses hommes quittent ensuite les terres interdites, le viaduc qui permet d'accéder au temple s'écroule derrière eux. Comme ils arrivent en sécurité à l'entrée de la région, Emon espère que si Wander a survécu, il pourra un jour être en mesure de se faire pardonner pour ses actes[NB 7].

Dans le temple, Mono se réveille, conformément à la promesse de Dormin, tandis qu'Agro la rejoint malgré une jambe blessée. Elles s'approchent du bassin dans lequel Wander et Dormin ont été aspirés, et y trouvent un bébé "très probablement Wander" avec des petites cornes sur la tête. Elle prend l'enfant avec elle, puis suit le cheval jusqu'à un jardin secret luxuriant, situé haut dans le sanctuaire.

Système de jeu[modifier | modifier le code]

Dans Shadow of the Colossus, il n'y a ni villages à explorer, ni personnages avec qui intéragir, ni ennemis, en dehors des seize colosses. Le joueur passe une grande partie du jeu à se déplacer dans un monde ouvert avec des environnements vastes et dénué de vie, à la recherche d'un des colosses. Le but du personnage principal, Wander, est d'abattre tous les colosses pour pouvoir ressusciter une jeune femme dont il a déposé le corps dans le temple d'une contrée mystérieuse. Peu d'informations sont données sur l'histoire ou les motivations des personnages au cours du jeu.

Les colosses se présentent sous la forme de gigantesques créatures portant des armures ou des carapaces, qu'il faut souvent escalader pour pouvoir accéder à leurs points vitaux. Les affrontements sont soutenus par une musique orchestrale, qui change au fil de la progression du joueur sur le colosse. Comme l'équipement du héros est limité et figé dès le début du jeu (un cheval, un arc et une épée) et que la victoire résulte en partie de l'interaction avec le décor, Shadow of the Colossus peut être considéré à la fois comme un jeu d'action-aventure et un jeu de réflexion.

La traque des lézards, seule espèce du jeu ayant un effet sur le gameplay, augmente la jauge d'endurance de Wander lorsqu'il mange leur queue. De même, le joueur peut trouver des fruits qui augmentent la santé maximale de Wander. De petits autels de pierres sont également dispersés çà et là et font office de point de sauvegarde pour le joueur.

Lorsque le jeu est complété, un mode Time Attack est accessible. Le joueur peut à nouveau défier chaque colosse en un temps limité et débloquer des objets spéciaux afin d'augmenter la puissance de Wander ou de localiser plus facilement les colosses et les bonus.

Les Colosses[modifier | modifier le code]

Il y a seize colosses dans Shadow of the Colossus. Une fois terrassés, leurs corps deviennent durs comme de la pierre et sont parfois incrustés de plantes clairsemées. Un large rai de lumière, visible de très loin, inonde alors le corps inanimé du colosse. Si le joueur le souhaite, il peut défier un colosse précédemment abattu en approchant son cadavre et en priant devant lui (mode réminiscence).

Bonus[modifier | modifier le code]

Dans Shadow of the Colossus se cachent plusieurs secrets et modes de jeu déblocables, qui permettent de gagner différents prix. La plupart ne sont disponibles qu'après avoir complété la quête une première fois, mais certains peuvent être découverts également en cours de partie.

  • La tache sur le front d'Agro : si une sauvegarde du jeu ICO est présente dans la carte mémoire, la tache blanche habituellement en forme de diamant sur le front d'Agro apparaît sous la forme d'un I (avec la graphie du titre d'ICO).
  • Mode Réminiscence : le joueur peut défier le colosse à nouveau, pour par exemple s'entraîner, simplement en approchant du cadavre et en priant (grâce au bouton Action de la manette).
  • Mode difficile : après avoir fini le jeu une première fois, il est possible de le recommencer en mode difficile. Dans ce mode, les colosses ont plus de force et possèdent des points vitaux supplémentaires à différents endroits du corps.
  • Mode contre-la montre : tuez les colosses en un temps limité.
  • Fruits et lézards : la flore et la faune peuvent aider Wander dans sa quête. Manger des fruits augmente la barre de vie, et manger la queue blanche des lézards (souvent proches des temples de sauvegarde) augmente la jauge de vigueur. Certains prix du mode Time Attack sont utiles pour localiser rapidement ces fruits et ces lézards à queue blanche.
  • Jardin secret : il est possible, avec une jauge d'agrippement suffisamment grande (ou une technique de montée particulière propre aux versions NTSC), d'escalader la paroi du sanctuaire et ainsi d'accéder au large pont. À côté de ce dernier s'élève un escalier qui conduit à un luxuriant jardin secret.

Développement[modifier | modifier le code]

Genèse[modifier | modifier le code]

Kenji Kaido et Fumito Ueda lors de la présentation du jeu au salon Art Futura de 2005

À la suite du succès critique de ICO sorti en 2001, Fumito Ueda, à la tête du studio de développement 1 de SCEI (rebaptisé « TeamIco », en référence à leur premier projet), veut mettre en place un nouveau projet basé sur l'idée première de plates-formes mouvantes. Après la sortie de ICO, l'équipe est en effectif réduit, les développeurs sont appelés sur d'autres projets Sony ou voient tout simplement leur contrats arriver à terme[5]. Ueda décide alors de recruter de nouveaux développeurs et passe une annonce dans le très populaire magazine japonais Famitsu en [6]. L'annonce paraît en double-page et bénéficie d'un graphisme soigné qui rappelle le style d'ICO, c'est en quelque sorte la première annonce du jeu. L'équipe recherche des développeurs spécialisés dans les simulations physiques et gravitationnelles. Cette réclame connaît un certain succès et bientôt, pas moins de 500 candidats tentent leur chance. Le jeu était également pensé pour offrir une expérience en multijoueur, où les joueurs, chacun avec leur propre monture, s'attaquait aux colosses ; avant que l'idée ne soit rapidement abandonnée, fautes de connaissances suffisantes pour se lancer dans le concept[7].

Le développement du jeu ne débute réellement qu'en 2002 sous le nom de projet NICO[8] (Next Ico)[9]. Il s'agit d'un jeu de mots, car ni signifie « deux » en japonais.

L'une des premières présentations du jeu est faite au DICE Summit de 2003, on y voit un groupe de personnages cagoulés et cornus qui attaquent puis terrassent un colosse[8]. À cette occasion, Fumito Ueda explique qu'à ce moment du développement il était plus simple de réutiliser le style et les personnages d'ICO, et qu'il ne cherchait pas à faire une suite[10].

Concepts[modifier | modifier le code]

Fumito Ueda et le producteur Kenji Kaido sont très exigeants envers l'équipe et espèrent produire une œuvre de grande qualité. Ueda exige souvent des changements importants au cours du développement pour que le jeu corresponde à sa vision du projet.

Tout comme pour Ico, Ueda travaille beaucoup sur l'atmosphère du jeu. Ici tout est fait pour mettre en avant l'allure solitaire voire esseulée du héros. Dans cette perspective, le héros ne rencontrera aucun personnage humain avant la toute fin du jeu. Les créateurs insistent également pour mettre en place un monde qui semblerait vraiment étendu[11],[réf. nécessaire] et qui ne contient pourtant quasiment aucune vie animale, à parts quelques rares oiseaux ou lézards.

Au début du développement, Fumito Ueda imagine 48 colosses, avant de rapidement limiter leur nombre à 24. L'équipe procède alors au développement de ces 24 colosses en créant des croquis, puis des modélisations complètes en 3D afin de les incorporer au jeu. Finalement, seuls 16 colosses paraissent dans la version finale du jeu[7].

La fin du jeu évoque clairement sa parenté avec Ico. L'auteur s'est exprimé à ce sujet et a confirmé le lien narratif entre les deux jeux. Shadow of the Colossus étant une préquelle avouée d'Ico[réf. nécessaire].

Bande originale[modifier | modifier le code]

Kow Otani compose la bande son du jeu.

Les musiques du jeu sont composées par Kow Otani. Les morceaux mêlent particulièrement les cordes, les percussions, et les cors d'harmonie. Kow Otani joue lui-même les parties au piano au bouzouki irlandais, et s'occupe de la programmation du synthétiseur.

Dans Shadow of the Colossus, les musiques n'apparaissent qu'à des moments clés de l'action ou du scénario : lors de séquences cinématiques et des combats contre les colosses. La plupart du temps, quand le joueur se trouve au sanctuaire ou traverse les terres abandonnées, les musiques sont absentes, seuls se font entendre les bruits causés par le héros et son cheval et les murmures de l'environnement[12]. Cette absence de musique contribue à créer un climat de solitude[13], qui rappelle celui d'ICO[14].

Pourtant le jeu dispose d'une bande-son conséquente. Le sort au Japon l'OST du jeu, intitulé Shadow of the Colossus: Roar of the Earth, lequel gagne en 2005 le prix de « Bande originale de l'année » décerné par le magazine américain Electronic Gaming Monthly[15].

À l'occasion du remake de Shadow of the Colossus en 2018 sur PlayStation 4, Kow Otani retravaille les compositions du jeu afin de les adapter au hardware et améliorer leur qualité à l'écoute. En outre, les thèmes d'ouverture et de fermeture se voient enrichis par l'ajout d'instruments à cordes, afin d'ajouter de la profondeur[16]. En 2018, la bande-originale rééditée est commercialisée en sortant sous coffret vinyle. Celui-ci se compose de deux disques microsillons translucides, incorporés dans une pochette, laquelle est illustrée par un artwork réalisé par Nimit Malavia[17].

Commercialisation[modifier | modifier le code]

Sortie[modifier | modifier le code]

Pour les amateurs des jeux de l'équipe, Team Ico offre un DVD bonus pour les pré-commandes japonaise du jeu. On y trouve plusieurs vidéos sur le développement et la présentation d'Ico et de Shadow of the Colossus: par exemple la vidéo du DICE Summit, toutes les vidéos de démonstrations, des explications sur la trame de Nico et une présentation des membres de l'équipe de développement qui exposent leurs idées à propos du jeu[18].

La campagne de publicité lancée pour la sortie de Shadow of the Colossus aux États-Unis fait preuve d'une certaine originalité. Cette campagne de marketing viral s'est appuyée sur un réseau de sites web traitant de l'existence lointaine de géants qui auraient peuplé la terre. Le principe était de révéler des découvertes improbables de fossiles et de squelettes de colosses aux quatre coins du monde. Le bouche à oreille a colporté la rumeur aux oreilles de certains internautes crédules qui ont cru au miracle, alors que d'autres plus informés ont levé le voile de la supercherie en évoquant cette fameuse campagne de publicité.

Remasterisation[modifier | modifier le code]

Le jeu fait l'objet d'une réédition sur PlayStation 3 en , avec des graphismes remastérisés en haute définition sur un Blu-ray contenant également Ico.

Remake[modifier | modifier le code]

Le remake sur PlayStation 4 sort le [19]. Les assets sont recréés à partir de rien avec un moteur de jeu maison offrant un affichage en 4K pour les possesseurs de la version Pro de la console tandis que le gameplay est identique au support d'origine[20]. L'ensemble de la bande-originale est également retravaillée par son compositeur Kow Otani[16].

Accueil[modifier | modifier le code]

Critiques[modifier | modifier le code]

Aperçu des notes reçues
Presse papier
Média PS2 PS4
Edge (UK) 8 / 10[21]
EGM (US) 8,8 / 10[22] 8,5 / 10[24]
Famitsu (JP) 37 / 40[23]
Game Informer (US) 9 / 10[25]
Presse numérique
Média PS2 PS4
Eurogamer (UK) « Essential »[29]
Gameblog (FR) 9 / 10[30]
Gamekult (FR) 8 / 10[26] 8 / 10[31]
GameSpot (US) 8,7 / 10[27] 9 / 10[32]
GamesRadar+ (US) 4/5 étoiles[33]
IGN (US) 9,7 / 10[14] 9,7 / 10[34]
Jeuxvideo.com (FR) 19 / 20[28] 18 / 20[35]
Agrégateurs de notes
Média PS2 PS4
Metacritic 91 %[36] 92 %[37]

Shadow of the Colossus et sa version remastérisée ont reçu d’excellentes notes, la plupart entre 8 et 10 . De manière générale, le jeu est qualifié de chef-d'œuvre et est un jeu de culte pour la communauté du jeu vidéo[réf. nécessaire].

Le journaliste du site français Jeuxvideo.com Anagund avance que « Shadow of the Colossus est une véritable ode à la contemplation, avec sa propre idée d’un monde ouvert »[38] et il rajoute à la fin de son test « Shadow of the Colossus est toujours une expérience unique, digne du chef-d’œuvre qu’il était en 2005 »[38]..

Gamekult énonce par rapport à sa remastérisation : "« Il y a bien quelques soucis techniques résiduels et des petits changements d'ambiance qui feront peut-être jaser, mais c'est vraiment du pipi de cheval en comparaison de l'ampleur du travail abattu par Bluepoint Games pour rhabiller un tel chef-d'œuvre sans le trahir »[39].

Le site Metacritic recense une note globale de 91 sur 100[40].

Distinctions[modifier | modifier le code]

À la 6e cérémonie des Game Developers Choice Awards, qui s'est déroulée en mars 2006, Shadow of the Colossus a remporté cinq prix sur huit possibles[41] : Game of the Year, Game Design, Character Design, Visual Arts et Innovation.

Le site Jeuxvideo.com le classe 24e meilleur jeu de tous les temps en 2011[42].

Postérité[modifier | modifier le code]

The Last Guardian, la troisième production de la Team Ico, est sorti le sur PlayStation 4[43]. Il partage également le même monde imaginaire que Shadow of the Colossus.

Un film se basant sur le jeu était annoncé pour 2019. Il devait être réalisé par Josh Trank et édité par Sony Pictures Entertainment[44].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « Wander : « She was sacrificed for she has a cursed fate. Please, I need you to bring back her soul… » (Shadow of the Colossus, version américaine) »
  2. Wander : « Please, I need you to bring back her soul… » / Dormin : « That maiden's soul? Souls that are once lost cannot be reclaimed… Is that not the law of mortals? With that sword, however… it may not be impossible. » / Wander : « Really?! » / Dormin : « That is of course, if thou manage to accomplish what We askest. » / Wander : « What do I have to do? » / Dormin : « Behold the idols that stand along the wall… Thou art to destroy all of them. But those idols cannot be destroyed by the mere hands of a mortal… » / Wander : « Then what am I to do? » / Dormin : « In this land there exist colossi that are the incarnations of those idols. If thou defeat those colossi—the idols shall fall. » (Shadow of the Colossus, version américaine)
  3. Emon : « Have you any idea what you've done?! Not only did you steal the sword and trespass upon this cursed land, you used the forbidden spell as well… »
  4. Dormin : « But heed this, the price you pay may be heavy indeed. » / Wander : « It doesn't matter. » (Shadow of the Colossus, version américaine)
  5. Emon : « Eradicate the source of the evil. Look… He's possessed by the dead. Hurry up and do it! It is better to put him out of his misery than to exist, cursed as he is. » (Shadow of the Colossus, version américaine)
  6. Dormin : « We have borrowed the body of this warrior… » (Dormin : « Nous avons emprunté le corps de ce guerrier… ») (Shadow of the Colossus, version américaine)
  7. Emon : « Poor ungodly soul… Now, no man shall ever trespass upon this place again. Should you be alive… If it's even possible to continue to exist in these sealed lands…one day, perhaps you will make atonement for what you've done. » (Shadow of the Colossus, version américaine)

Sources[modifier | modifier le code]

  1. Rédaction de IGN, « Shadow of the Colossus », (consulté le )
  2. McNamara, Andy & Berghammer, Billy pour gameinformer.com, « Colossal Creation: The Kenji Kaido And Fumito Ueda Interview », (consulté le )
  3. Chris Kohler pour Wired.com, « Behind the Shadow: Fumito Ueda », (consulté le )
  4. (en) « Agro », sur fandom.com, Fandom, Inc. (consulté le ).
  5. Team ICO Gamers: team ico.
  6. L'annonce peut être vue sur tokyopia.com
  7. a et b Maxime Chao, « Shadow of the Colossus : il y avait 48 colosses au départ, voici des images de ceux qui n'ont pas été retenus. », sur JeuxActu, (consulté le )
  8. a et b Kosak, Dave "Fargo" pour GameSpy, « Making Colossal Games », (consulté le ).
  9. (ja) Editeurs de Dengeki PlayStation, « Interview Wander to Kyozō », (consulté le ).
  10. « A Colossus Speaks », Rédaction du site nz.playstation.com (consulté le )
  11. shadowofthecolossus.com - Site officiel
  12. Ramsey pour gamechew.com, « Review of Shadow of the Colossus », (consulté le )
  13. Rogers, Tim pour insertcredit.com, « shadow of the colossus », (consulté le )
  14. a et b Roper, Chris pour IGN, « Shadow of the Colossus Review », (consulté le )
  15. Rédaction de Electronic Gaming Monthly, novembre, 2005, « Shadow of the Colossus », (consulté le )
  16. a et b Jarod, « Kow Otani revient sur les musiques de Shadow of the Colossus », sur Gamekult, (consulté le )
  17. MalloDelic, « Shadow of The Colossus : La bande-originale débarque en vinyle », sur Jeuxvideo.com, (consulté le )
  18. Team ICO Gamers: What is inside the Special NICO DVD?
  19. « Shadow of the Colossus : Un mode photo pour des clichés titanesques », sur Jeuxvideo.com, (consulté le )
  20. Maxime Chao, « Shadow of the Colossus : On a joué au remake sur PS4 et on a eu l'impression de découvrir un nouveau jeu. », sur JeuxActu, (consulté le )
  21. (en) Edge Christmas 2005; issue 157, Future Publishing, , 98–99 p..
  22. (en) « Shadow of the Colossus Reviews and Articles for PlayStation 2 », sur GameRankings (consulté le ).
  23. (ja) « ワンダと巨像 (PS2) », Famitsu.com (consulté le ).
  24. Nick Plessas, « Shadow of the Colossus review : A huge step for this ancient beast. », sur EGM Now, (consulté le ).
  25. (en) Kyle Hilliard, « Shadow Of The Colossus : On The Shoulders Of Giants », sur Game Informer, (consulté le ).
  26. « Test Shadow of the Colossus », sur Gamekult, .
  27. (en) Shoemaker, Brad, « Shadow of the Colossus for PlayStation 2 Review », GameSpot, (consulté le ).
  28. « Test du jeu Shadow of the Colossus », sur jeuxvideo.com, .
  29. (en) Oli Welsh, « Shadow of the Colossus PS4 review : Giant steps. », sur Eurogamer, (consulté le ).
  30. Gianni Molinaro, « TEST de Shadow of the Colossus PS4 : La renaissance d'une merveille », sur Gameblog, (consulté le ).
  31. Matthieu Hurel, « Shadow of the Colossus : encore (plus) fabuleux ? », sur Gamekult, (consulté le ).
  32. (en) Edmond Tran, « The new Colossus. », sur GameSpot, (consulté le ).
  33. (en) Leon Hurley, « Shadow of the Colossus : "Still feels as thought provoking and artful as it did all those years ago on PS2" », sur GamesRadar+, (consulté le ).
  34. Marty Sliva, « Shadow of the Colossus - Encore plus culte sur PS4 », sur IGN, (consulté le ).
  35. Anagund, « Test : Shadow of the Colossus : Un remake qui rend hommage au chef d'oeuvre », sur Jeuxvideo.com, (consulté le ).
  36. (en) « Shadow of the Colossus for PlayStation 2 Reviews », Metacritic, CBS Interactive (consulté le ).
  37. (en) « Shadow of the Colossus », sur Metacritic (consulté le ).
  38. a et b « Test du jeu Shadow of the Colossus sur PS4 », sur Jeuxvideo.com (consulté le ).
  39. « Test - Shadow of the Colossus : encore (plus) fabuleux ? », sur www.gamekult.com, 2018-01-30cet09:01:00+0100 (consulté le )
  40. (en) « Shadow of the Colossus », sur Metacritic (consulté le )
  41. Nominees and Awards Recipients, , Game Choice Awards
  42. « Les 100 meilleurs jeux de tous les temps », sur Jeuxvideo.com, (consulté le )
  43. « E3 2015 : The Last Guardian arrive ! », sur Jeuxvideo.com, .
  44. (en) ‘Shadow Of The Colossus’ Movie Being Developed By ‘Chronicle’ Director Josh Trank, geeksofdoom.com, Jason Dussault, 24 mai 2012.