Vaudou

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Zone d'origine du vaudou.

Le vaudou ou vodou, ou vodoun, ou encore voodoo, plus rarement appelé vaudouisme, est une religion originaire de l'ancien royaume du Dahomey (Afrique de l'Ouest). Parfois assimilé à des pratiques occultes éclatées en de multiples communautés, cette religion d'ordre cosmique issue des cultes animistes africains[1], est toujours largement répandue au Bénin et au Togo.

À partir du XVIIe siècle, les hommes capturés, réduits en esclavage, originaires de cette région d'Afrique répandirent le culte vaudou aux Caraïbes et en Amérique. Le vaudou se retrouve donc sous différentes formes à Cuba, en Haïti (vaudou haïtien), au Brésil ou encore aux États-Unis (notamment en Louisiane). Il s'est aussi répandu en Afrique du Nord, où il se retrouve sous différentes formes, dont la plus connue est le Gnawa au Maroc mélangé au folklore religieux berbéro-musulman. Le culte vaudou compte environ 50 millions de pratiquants dans le monde. De nombreuses communautés « vaudouisantes » existent dans le monde entier, majoritairement sur le continent américain, et aux Antilles. Il existe en Europe des communautés plus discrètes mais néanmoins actives tel que le Hounfor bonzanfè, le Lakou sans Lune ou le Hounfor Konblanmen. Au début du XXIe siècle, le vaudou s'étend également au Canada où de nombreuses communautés ont vu le jour et tentent de mettre ce système de croyance au-devant de la scène.

Il existe un musée du vaudou à Essen en Allemagne (le Soul of Africa Museum) et à Strasbourg en France (le château Vodou).

Origine et histoire[modifier | modifier le code]

Le vaudou est né de la rencontre des cultes traditionnels des dieux yorubas et des divinités akans : Aja, fon et ewe, lors de la création puis l'expansion du royaume Fon d'Abomey aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Le vaudou est le fondement culturel des peuples qui sont issus par migrations successives de Tado au Togo, les Aja (dont les Fons, les Gouns, les Ewe… et dans une certaine mesure les Yoruba…) peuples qui constituent un élément important des populations au sud des États du Golfe du Bénin (Bénin, Togo, Ghana, Nigéria…).

Le mot vaudou provient du terme vodoun de langue fon. Le « n » final de vodoun, quasi inaudible, fut retiré, donnant ainsi le terme vaudou, ayant plusieurs orthographes selon les pays en fonction de ce que les colons ont phonétiquement rapporté. Le terme vaudou n'existe d'ailleurs pas au Bénin et c'est bien le terme de langue fon qui est employé pour désigner cette pratique[2]. Le vaudou désigne l'ensemble des dieux ou des forces invisibles dont les hommes essaient de se concilier la puissance ou la bienveillance. Il est l'affirmation d'un monde surnaturel, mais aussi l'ensemble des procédures permettant d'entrer en relation avec celui-ci. Le vaudou correspond au culte yoruba des Orishas. De même que le vaudou est un culte à l'esprit du monde de l'invisible. À chaque ouverture, le prêtre vodoun demande l'aide de l'esprit de Papa Legba pour ouvrir les portes des deux mondes.

Le vaudou vient des croyances de certaines tribus/castes africaines qui se sont répandues et déformées par l'acculturation d'un christianisme dominant en Amérique et la violence de l'esclavagisme négrier, croyances qui étaient d'ailleurs elles-mêmes rejetées à l'origine par d'autres tribus/castes africaines voisines : il s'agit d'une « magie » se voulant maléfique et, en Afrique, cachée, car représentant des « valeurs décadentes » pour la majorité des Africains bien avant l'arrivée des Européens[3].

Avec la traite négrière, la culture vaudoue s'est étendue à l'Amérique et aux îles des Caraïbes, notamment Haïti.

La pratique de leur religion et culture était interdite par les colons, passible de mort ou d'emprisonnement, et se pratiquait par conséquent en secret. Le vaudou a cependant intégré certains rites et conceptions catholiques.

Le vaudou a perduré et ses pratiquants affichent sans craintes leur croyance. Face à l'extension démographique et aux besoins en terres agricoles au Bénin, les forêts sacrées abritant des divinités vodoun servent de refuge à la faune et la flore, comme Cercopithecus mona, car la croyance vodoun protège ces forêts[4].

Panthéon vaudou en Afrique[modifier | modifier le code]

Autel vaudou et fétiches à Abomey au Bénin (2008).
Rite vaudou à Ouidah (Bénin).
Vodun à Grand-Popo.

Le panthéon vaudou est avant tout constitué des forces de la nature, comme dans le chamanisme. Les vaudou (loa, lwa) et leurs relations renvoient aux puissances naturelles que sont la foudre, la mer, la maladie, etc.

Mais le culte vaudou s'intéresse aussi à d'autres entités surnaturelles, telles que les ancêtres divinisés et les monstres (et autres animaux).

Dieux (ou vaudousa)[modifier | modifier le code]

Mawu (prononcé ma-whou) est le Dieu suprême qui règne sur les autres dieux, créateur de toute chose. (mawu lo lo pour « Dieu est grand » ; akpé na mawu pour « merci à Dieu » ; mawuena(m) pour « don de Dieu »). Il/elle est androgyne, c’est-à-dire ni homme ni femme (Son nom complet est Mawu-Segbo-Lisa ou Mawu-Lisa, Mawu pour la version féminine et Lisa pour la version masculine). Sans apparence au sens humain du terme, on peut donc dire qu’il est donc la totalité de l’univers visible et invisible . Mawu n'ayant pas de forme, il n’est donc jamais représenté(e), ni en peinture ni associée à des objets, comme le sont les autres vaudous.

Exposition des serpents vivants et morts

Mawu est incréé et créateur de tous les autres vaudous. Mawu n'intervient pas dans la vie des humains. Il aurait créé les autres vaudous pour qu'ils soient en relation avec les hommes et le monde. « Mawu » ne fait pas partie à proprement parler du panthéon vaudou ; c'est un concept, une entité plutôt qu'une personne ; littéralement Mawu doit se traduire par « l'inaccessible ». Ce qui explique qu'il n'y a nulle part dans l'aire du vaudou un culte pour Mawu ; on ne fait que le remercier, le glorifier. On la dit bienveillante envers toutes les créatures.

Les chrétiens Ewés et Fons utilisent le même mot Mawu pour désigner le Dieu chrétien.

Le panthéon vaudou est fait d'une multitude de Lwas, qui sont des esprits, des divinités inférieures, pouvant entrer en communication et même collaborer avec les humains. Les Lwas se matérialisent le plus souvent dans des objets inanimés de la nature, tel des pierres et des arbres ; c'est pourquoi on qualifie le vaudou d'« animiste ».

Une des plus importantes Lwas est Erzulie, ou Erzulie Freda, déesse de l'amour. On trouve aussi Gu (l'Ogoun des Yorubas), dieu de la guerre (et des forgerons), Ogoun Zobla (l'intelligence pure et la réussite) Sakpata, dieu de la variole (et plus généralement de la maladie, de la guérison et de la Terre), Damballa, esprit de la connaissance, ainsi que le puissant Hevioso, dieu de l'orage et de la foudre. Ce dernier est accompagné d'un nain ou d'un homoncule chargé de forger ses éclairs. Legba, quant à lui, a la fonction d'intermédiaire et de messager des dieux. Il est assimilé, dans le vaudou syncrétiste haïtien, à Saint Pierre, qui détient les clefs du Paradis et de l'Enfer. Il préside le lavage des mains d'eau et de rhum.

Dans le vaudou en Afrique, il n'y a pas les concepts de paradis et d'enfer. Lêgba (Eshu pour les Yorubas) est en effet le dieu le plus important en cela qu'il est le dieu des croisements, le dieu de la réflexion ; son rôle d'intermédiaire vient ensuite. Il forme avec la divinité Fa (ou Ifa) un couple porteur de la pédagogie de cette culture[5].

Papa Legba.
Vodun à Ouidah.

Autres divinités[modifier | modifier le code]

Mami Wata (aussi appelée Yemendja par les Yorubas), un culte spécial lui est même consacré. C'est la (déesse) mère des eaux, déesse crainte des pêcheurs, elle symbolise aussi bien la mer nourricière que l'océan destructeur. Mami Wata est avant tout une divinité éwé, dont le culte est très présent sur la côte atlantique du Togo (mais aussi au Nigéria, au Cameroun, au Congo-Kinshasa) où elle symbolise la puissance suprême. Mami Wata est souvent représentée en peinture où elle figure sous les traits d'une sirène ou d'une belle jeune femme brandissant des serpents.

Mami Wata n'est pas une adaptation de l'anglais comme on le croit parfois. Dans la langue mina qui est parlée au Sud du Togo et une partie du sud du Benin, « Amuiê » veut dire serrer « Ata » veut dire la/les jambes. Après les rituels dédiés à la déesse des eaux pour la fécondité de la femme et dont la principale demeure est l'Océan, le maître (Hougan) ou la maîtresse (Mambo) de cérémonie lui demande de répéter : «Mamui Ata» ce qui veut dire : « je serre les jambes » afin de garder pendant un moment ce que la Déesse a ensemencé. Avec le temps, on nomma la déesse « Amuia Ata » et avec les déformations phonétiques successives le nom « Mamui Ata » est devenu « Mami Wata ».[réf. nécessaire]

Dan : pour les Fon, Dan désigne le serpent, plus particulièrement le python, un animal sacré qu'on ne doit pas tuer. Dan a assisté à la création et soutient l'univers. Son culte est surtout répandu à Ouidah et dans sa région, où l'on trouve de nombreuses maisons aux serpents.

Cérémonie vaudou à Jacmel, Haiti.

Culte et pratiques vaudou hors d'Afrique[modifier | modifier le code]

Le vaudou vient d'Afrique de l'Ouest, mais on pratique aussi un vaudou partout où des esclaves africains ont été déportés, comme dans certaines îles des Caraïbes ou dans quelques pays d'Amérique comme le Brésil, les États-Unis, le Mexiqueetc.

Les vaudous pratiqués en dehors du continent africain sont souvent des variantes et des restes de la religion d'origine. En effet, les esclaves interdits de pratiquer leurs langues et cultes n'ont réussi à conserver qu'une infime partie de leur patrimoine culturel.

L'inspiration vaudou[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Le vaudou a inspiré un grand nombre de films. Par exemple :

Jeux vidéo[modifier | modifier le code]

  • Gabriel Knight : The Sins of the Fathers (1993) est un jeu d’aventure se déroulant à La Nouvelle-Orléans dont le thème principal est le vaudou.
  • Dans Blood II: The Chosen (1998), la poupée vaudou est une arme. Elle blesse ou tue son utilisateur s’il ne vise pas correctement l’ennemi.
  • La série Monkey Island (depuis 1990) contient souvent des thèmes vaudou.
  • Shadowman (1999) est un jeu ou l’on incarne le légendaire guerrier vaudou gardien du masque des ombres capable de se déplacer du monde des vivants au monde des morts en quête des âmes noires.
  • Dans la série Warcraft (depuis 1994), le vaudou est la religion maléfique des trolls, pour continuer à rester indépendant le prêtre des ombres doit rester sur la « ligne grise ».
  • Voodoo Vince (2003).
  • Grand Theft Auto: Vice City (2002) est un jeu ou il y a dans le gang des Haïtiens de nombreuses références au vaudou : la voiture qu'ils conduisent s'appelle la Voodoo et leur chef, Tata Poulet (Auntie Poulet), qui possède des fabriques de drogue, est décrite comme une sorcière vaudou. En guise de rituel d'envoûtement, elle donne des potions vaudous bourrées de drogues à Tommy Vercetti afin de se servir de lui et de le forcer à coopérer dans sa guerre avec les Cubains.
  • La série des Crash Bandicoot (depuis 1996) comprend de nombreuses références à la culture vaudou.
  • Le premier opus Sly Raccoon (2002) de la série Sly laisse apparaître l'un des membres du groupe des cinq maléfiques, Miss Ruby, comme pratiquante du vaudou dans les marais d'Haïti.
  • Dans Saints Row 2 (2008), un des trois gangs ennemis se nomme « Sons of Samedi », c'est un gang qui pratique le vaudou, tout au long du jeu on peut voir des références à la culture vaudou, vers la fin du jeu on affronte le bras droit du gang, Monsieur Sunshine, il utilise une poupée vaudou comme arme pour nous faire voler dans les airs, la pièce où il se trouve est remplis d'objets lié à la culture vaudou et des Vévés sont dessinés au sol. Le chef du gang, nommé Le Général a un corbillard transformé en limousine et qui se prénomme Hounfor.
  • Dans le jeu Clayfighter 63 1/3 (1997), on peut incarner « Houngan », un combattant chamane qui se sert d’un poulet plumé dans une main et d’un bâton magique de l’autre pour battre ses concurrents en pâte à modeler, il peut également voler et faire apparaître des mains de zombies à l’autre bout de l’écran pour surprendre l’adversaire[6].
  • Dans Assassin's Creed III: Liberation (2012), le jeu prend place dans la Louisiane du XVIIIe siècle, le joueur est amené à effrayer des soldats espagnols en leur faisant croire à une malédiction vaudou au cours d'une mission. Des poupées vaudou disséminées un peu partout sur la carte sont également à collecter.
  • Dans Diablo III (2012), il est possible d'incarner le personnage du féticheur qui est largement inspiré du vaudou.
  • Dans Castlevania: Dawn of Sorrow (2005), le premier boss, le Maître des Poupées, place des poupées vaudous dans une vierge de fer afin de blesser Soma. L'astuce consiste à détruire les poupées avant qu'il ne les place.
  • Dans Cyberpunk 2077, les Voodoo Boys sont un gang de hackers haïtien associant des rituels vaudous au piratage.

Télévision[modifier | modifier le code]

Séries télévisées[modifier | modifier le code]

Séries d'animation[modifier | modifier le code]

  • Martin Mystère : Le Vaudou Frappeur (épisode 2, saison 2), Martin et son équipe font face à un sorcier en Louisiane qui utilise des sortilèges vaudous.

Clips musicaux[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

  • La magie vaudou a inspiré Carl Barks dans la création du personnage de bande-dessinée Bombie le zombie, un zombie porteur d'une malédiction envoyé par le sorcier Houla Lala aux trousses de Balthazar Picsou. Il sera ensuite repris par Keno Don Rosa dans La jeunesse de Picsou.
  • Le baron Samedi est un personnage récurrent dans la saga littéraire Amos Daragon.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Léon-François Hoffmann, Haïti : couleurs, croyances, créole, Henri Deschamps, , p. 113.
  2. « L’origine du terme « Vodou » », sur Musée Vodou Strasbourg, (version du sur Internet Archive)
  3. Comment regarder les arts d'Afrique, Alain-Michel Boyer, Guides Hazan, page 124, 170, 179
  4. Delphine Bousquet, « Au Bénin, les forêts sacrées permettent de préserver la nature », sur France Inter, (consulté le ).
  5. Interview de Paul G. Aclinou
  6. Voir cette image du jeu sur inciclopedia.wikia.com.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Afrique
  • Jean-Pierre Minet et Houndémon Kotinme Minwazin, Vodoun, Pratique, chants et poésies, Paris, Cap de l’Etang, coll. « Plume d’ivoire », , 184 p. (ISBN 9782376131632).
  • Barthélémy Adoukonou, Jalons pour une théologie africaine : essai d'une herméneutique chrétienne du vodoun dahoméen, t. 2, Paris, Lethielleux, coll. « Le Sycomore », , 245 p..
  • Martine Balard, Dahomey 1930, Mission catholique et culte vaudoun, l'œuvre de Francis Aupiais (1877-1945) missionnaire et ethnographe, Paris, Éditions L'Harmattan , coll. « Les Tropiques entre mythe et réalité », 1999, 356 p.
  • (en) Suzanne Preston Blier, African Vodun : Art, Psychology, and Power, Chicago, University of Chicago Press, , 456 p. (ISBN 0-226-05858-1, lire en ligne).
  • Gert Chesi (trad. de l'allemand), Vaudou : force secrète de l'Afrique, Paris, Arthaud, , 276 p. (ISBN 2-7003-0321-0).
  • Henning Christoph et Hans Oberländer, Vaudou : les forces secrètes de l'Afrique, Cologne, Taschen, , 240 p. (ISBN 3-8228-8748-X).
  • (en) Margaret Thompson Drewal, Yoruba Ritual : Performers, Play, Agency, Indiana University Press, , 272 p. (ISBN 978-0-253-11273-6, lire en ligne).
  • Jacques Kerchache et alii, Vaudou : [exposition, Paris, Fondation Cartier pour l'art contemporain, 5 avril-25 septembre 2011], Paris, Fondation Cartier, , 236 p. (ISBN 978-2-86925-093-2).
  • Bernard Maupoil, La Géomancie à l'ancienne Côte des Esclaves, Paris, Institut d'ethnologie, coll. « Travaux et mémoires », (1re éd. 1943), 694 p. (ISBN 2-85265-012-6).
  • Inès de la Torre, Le Vaudou en Afrique de l'Ouest : Rites et traditions : le cas des sociétés Guen-Mina (Sud-Togo), Paris, L'Harmattan, coll. « Connaissance des hommes », , 176 p. (ISBN 2-7384-0991-1, lire en ligne).
  • Claude Savary, La Pensée symbolique des Fon du Dahomey : tableau de la société et étude de la littérature orale d'expression sacrée dans l'ancien royaume du Dahomey, Genève, Médecine et Hygiène, , 396 p..
  • Paul Aclinou, Le vodoun, leçons de choses, leçons de vie, Paris, L'Harmattan, les Impliqués, , 528 p. (ISBN 2343089302).
  • Paul Aclinou, Une pédagogie oubliée : le vodou : L'horloger de Kouti. Paris, L'Harmattan, , 264 p. (ISBN 2296039561)
  • Paul Aclinou, Un homme...une culture. Cotonou, . https://adacpaul.wordpress.com/2019/04/16/un-homme-une-culture/
  • Paul Aclinou, Comprendre : les fondamentaux du vodoun. Le vodoun : un autre regard. Paris, L'Harmattan, mai 2022, 778 p. ( (ISBN 2343241066 et 978-2343241067)).
  • Philippe Charlier, Vaudou : l'homme, la nature et les dieux, Plon, 2020.
  • Arnaud Zohou. Une histoire du vodoun. L'acte de vivre, Présence Africaine, 2021.
Afrique et Amérique
  • Lydia Cabrera, La Forêt et les dieux : Religions afro-cubaines et médecine sacrée à Cuba, Paris, Jean-Michel Place, 2003.
  • Catherine et Bernard Desjeux, Vodun et Orisha, la voix des dieux, préface de Guérin Chapsal Montilus, Brinon-sur-Sauldre, Éditions Grandvaux, 2014.
  • (en) Phyllis Galembo, Divine Inspiration : From Benin to Bahia, Albuquerque, University of New Mexico Press, , 170 p. (ISBN 0-8263-1377-9).
  • Jean Manolesco, Vaudou et magie noire, Montréal, Éditions du Jour, 1972.
  • (en) Karen McCarthy Brown, Mama Lola: A Voodoo Priestess in Brooklyn, University of California Press, 1991.
  • Pierre Fatumbi Verger, Orisha, les dieux Yorouba en Afrique et au Nouveau-Monde, Paris, Métailié, 1982 (référence sur les cultes Yorouba et Fon en Afrique, Brésil et Haïti).
  • Pierre Fatumbi Verger, Dieux d'Afrique. Culte des Orishas et Vodouns à l'ancienne Côte des Esclaves en Afrique et à Bahia, la Baie de tous les Saints au Brésil, préfaces de Théodore Monod et Roger Bastide, 160 photographies en noir & blanc de l'auteur, Paris, Paul Hartmann, 1954 ; rééd. corrigée et mise à jour par l'auteur, Paris, Éditions « Revue Noire », 1995.
Haïti
  • Willy Apollon, Le Vaudou, un espace pour les « voix », Paris, Galilée, , 312 p. (ISBN 2-7186-0046-2).
  • Dany Bébel-Gisler, Cultures et pouvoir dans la Caraïbe : Langue créole, vaudou, sectes religieuses en Guadeloupe et en Haïti, Paris, L'Harmattan, 2000.
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  • William Seabrook, L'Île magique - Les mystères du Vaudou (titre original The Magic Island , trad. Gabriel Des Hons, avec une préface de Paul Morand, Paris, Firmin-Didot, 1929 ; rééd. sous le titre L'Île magique. En Haïti, terre du vaudou, Paris, Phébus, 1997.
  • Nicolas Vonarx, Le Vodou haïtien : entre médecine, magie et religion, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Le sens social », , 272 p. (ISBN 978-2-7535-1759-2 et 2-7535-1759-2).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les cultes en Afrique[modifier | modifier le code]

Sur les cultes en Amérique[modifier | modifier le code]